Or et Monnaies Cryptées
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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- Catégorie : Notes de conjoncture
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Il y a une ressemblance entre l’Or et le Bitcoin.
Tous deux ne dépendent pas d’un contrôle des Banques Centrales, même si ces dernières cherchent à imposer la règle « KYC / CSC (know your Customer/ Connaître son client) » pour essayer de contrôler les trafics frauduleux.
Tous deux ont un prix de revient très élevé.
La production de l’Or dépend des recherches minières tandis que l’attribution de bitcoins dépend de la qualité du « Minage » pour résoudre en premier des formules mathématiques exceptionnellement dures. Le coût du minage devient de plus en plus onéreux, car tous les 4 ans il y a un « une division par deux ou « halving » c’est-à-dire que l’attribution de bitcoins diminue chaque fois de moitié. Ainsi cette année il passe à 3,125 bitcoins par bloc négocié contre 25 en 2012. Ainsi dans les deux cas la production est coûteuse mais indépendante des Autorités Financières.
Dette publique : pourquoi vouloir punir les retraités ?
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- Écrit par Nadia Antonin
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Nadia Antonin
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D’après l’INSEE, le déficit public pour 2023 s’établit à 154 milliards d’euros, soit 5,5 % du PIB (contre 4,8 % en 2022). Le gouvernement a bâti sa trajectoire budgétaire pour 2024 sur une prévision de 4,9 %, loin des 3 % attendus dans la zone euro.
L’Espagne a ramené son déficit à 3,7 % du PIB en 2023, tandis que le Portugal a annoncé en mars avoir dégagé un excédent budgétaire de 1,2 % de son PIB.
Face à la dérive des comptes, certains économistes cherchent des « idées ». Ainsi, dans une tribune du journal Le Monde » publiée le 15 avril 2024, un collectif de cinq économistes publient une tribune intitulée « Dette publique : Nous proposons de mettre davantage à contribution les retraités, pour des raisons d’efficacité économique et de justice sociale ». Ils plaident pour la désindexation des pensions et la suppression de l’abattement de 10 % sur leur imposition.
Pour lutter contre l’aggravation du déficit public, il est préférable de rendre à la valeur travail ses titres de noblesse plutôt que de sacrifier nos aînés.
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« Taxe lapin » : les défis liés à la communication d’un numéro ou d’une empreinte de carte bancaire
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- Écrit par Nadia Antonin
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- Catégorie : Nadia Antonin
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Remarques liminaires : alors même que je terminais mon article sur le projet de « taxe lapin », nous apprenons que le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Château, a exprimé son refus « de forcer les patients à enregistrer leurs données bancaires sur la plateforme, afin que la taxe lapin leur soit déduite le cas échéant ». Non opposé à cette taxe, il dénonce notamment l’inégalité engendrée par la communication de l’empreinte bancaire. : « Il y a 15 % des patients qui sont en situation d’illectronisme (qui n’ont pas internet ou qui ne savent pas l’utiliser correctement) et 5 % qui n’ont pas de carte bancaire ».
1. Introduction
Le Premier ministre Gabriel Attal propose de sanctionner via une taxe, dénommée « taxe lapin », les rendez-vous médicaux non honorés. Cette sanction consisterait à débiter 5 € sur la cartebancaire des patients qui oublieraient de prévenir, au moins 24 heures à l’avance, de leur impossibilité à se rendre au rendez-vous médical qu’ils auraient pris. Pour la mise en œuvre de cette mesure, le gouvernement envisage de demander à chaque patient de communiquer son numéro de carte bancaire aux professionnels ou à la plateforme de prise de rendez-vous.
En France, la cybercriminalité ne cesse d’augmenter de manière exponentielle. Nous assistons notamment à des vols de données et à des piratages de fichiers. Les données bancaires étant des données sensibles, quid des risques d’escroquerie liés à cette procédure d’empreinte de carte bancaire ? Qu’en est-il de la protection des données personnelles ?
Pierre Battini, ancien secrétaire Général de l'ANDESE et développeur du capital-risque en France nous quitte.
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- Écrit par Daniel Bretonès, Président de l'ANDESE
- Catégorie : L'ANDESE
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L’ANDESE perd en Pierre Battini, non seulement un éminent Secrétaire Général de 1995 à 2005, mais un brillant économiste et financier, vulgarisateur des concepts de capital-risque et de capital-investissement en France.
Pierre, économiste de formation universitaire, a occupé différents postes de directeur dans plusieurs sociétés de capital-risque dont Sofinnova, Sofinindex, et le groupe Charterhouse. Il a notamment été directeur général de la Sofindas de 1986 à 1994. Pierre est nommé en 1998, directeur général du Fonds public pour le capital-risque que préside Henri Guillaume. Il présidera également l'Association française des investisseurs en capital-risque.
Il intervenait à Paris I, à Paris-Dauphine et à l’École des Ponts sur les thématiques du développement de l’entreprise et du capital-risque.
Nous avions organisé plusieurs colloques ensemble sur l’innovation, les pôles ce compétitivité ou le capital-investissement et notamment en 2003 le colloque du cinquantenaire de l’ANDESE à Paris -Dauphine avec la participation de Raymond Barre.
« Pierre, tu étais un financier de premier plan mais également un humaniste qui s’engageait dans la lutte contre la faim et l’illettrisme. Nous n’oublierons pas ton sourire lumineux aux couleurs de la méditerranée et ton engagement pour le développement des hommes et des entreprises ».
Nous adressons nos condoléances les plus sincères à son épouse et à sa famille.
Daniel Bretonès
ANDESE
Les grandes étapes du capital-investissement
La problématique de l’innovation
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