Les risques liés à l’identité numérique pour l’accès aux services publics L’exemple de FranceConnect
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1. Remarques liminaires : la dématérialisation des services publics
La transformation numérique dans les secteurs marchands est également à l’œuvre dans le secteur public (Yann Algan et al., 2016). Nous observons en effet que, depuis plus de vingt ans, l’administration électronique (« e-administration ») continue son déploiement.
Depuis 1998, les pouvoirs publics ont mis au point plusieurs programmes ou plans afin de développer l’administration en ligne ou administration électronique que d’aucuns définissent comme « l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) par les administrations publiques pour rendre les services publics plus accessibles aux usagers et améliorer leur fonctionnement interne ».
Le mouvement de dématérialisation des services publics commence avec le programme d’action gouvernemental pour la société de l’information (PAGSI) qui débouche notamment sur la mise en place de programmes pluriannuels de modernisation (PPM) et sur la création en 2000 du portail de l’administration, « Service public.fr ».
Le programme PAGSI a été poursuivi avec le lancement du plan ADministration ELEctronique (ADELE) pour la période 2004-2007. L’objectif de ce plan, doté d’un budget de 1,8 milliards d’euros, était de faire de l’administration électronique un levier de modernisation de l’État.
En 2008, le plan « France numérique 2012 » succède au plan ADELE. Il a notamment pour objectif d’accroître l’accessibilité aux sites internet publics, de développer les transactions en ligne, d’améliorer l’interopérabilité entre administrations et d’ouvrir les données publiques (« open data »).
En 2016, le concept initial d’administration en ligne s’est encore élargi avec le déploiement de FranceConnect. Ce dispositif proposé par l’État, qui suit la logique de « l’État plateforme », permet d’utiliser un compte, un identifiant et un mot de passe unique pour tous les services publics en ligne (administration fiscale, caisse d’allocations familiales, mairie, etc.). Dans un article intitulé « L’État plateforme et l’identification numérique des usagers – Le processus de conception de FranceConnect », la sociologue Marie Alauzen écrit : « FranceConnect est un bouton de connexion aux services publics inséré, depuis 2015, sur plusieurs centaines de sites administratifs. Ce bouton, qui pourrait paraître anodin, constitue pourtant la première réalisation d’un projet de modernisation de l’État appelé « l’État plateforme », et s’inscrit dans la lignée des dispositifs administratifs qui ont fait de la figure de l’usager le destinataire privilégié de la modernisation de l’État (Weller, 1998 ; Gélédan, 2016) ».
Après avoir examiné les risques liés à l’identité numérique, nous illustrerons nos propos en évoquant le dispositif FranceConnect.
Vive l'inflation contrôlée
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L’inflation est considérée comme une catastrophe. Elle pénalise les détenteurs de revenus fixes ; elle incite à des hausses de salaires qui elles-mêmes entraînent des hausses de prix (principe du cercle vicieux).
Mais avant de condamner l’inflation il faut l’analyser. Selon l’économiste anglais Harrod il y a deux types d’inflation :
a) L’inflation de demande
C’est l’inflation de pénurie. Il y a eu une crise de semi-conducteurs faute d’investissements suffisants, une crise agricole sous l’influence des anomalies climatiques, un manque de fret faute de main d’œuvre et un manque de métaux dû aux difficultés avec les écologistes pour ouvrir de nouvelles mines.
b) L’inflation de coût
Il s’agit d’une hausse des prix provoquée par un groupe « oligopolistique » qui est imposée même si les conditions économiques justifieraient qu’elle n’ait pas lieu. C’est le cas du pétrole et du gaz où les prix sont fixés en fonction des desiderata de l’OPEP. Ce n’est pas encore le cas des hausses généralisées des salaires dépassant le taux d’inflation sauf certains secteurs spécialement pénibles et mal rémunérés (ex. cafés, restaurants).
Micro et Macro économie
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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La microéconomie est l’étude des comportements individuels des agents économiques. On étudie ainsi comment se comporte un consommateur, un chef d’entreprise, un retraité, par exemple si l’individu a un comportement logique ou moutonnier. Ainsi on regardera l’influence de la publicité, de l’entraînement politique etc…
On a pensé qu’il était intéressant d’agréger les différents secteurs de la population puis tirer des conclusions qui permettent aux organismes d’autorité de prendre des décisions pour améliorer la situation économique locale ( ex. état du réseau routier ) nationale ( fixation de l’âge de la retraite ) ou mondiale (les décisions concernant le Climat à la suite des différents « COPs ». L’étude globale d’agrégats, ( Consommation, Production, Emploi ). Cette étude forme la Macroéconomie.
Ainsi les Marchés peuvent être analysés de deux façons, en tant qu’investisseurs et/ou chefs d’entreprises ( microéconomie ) ou leurs comportement global face à la conjoncture ( macroéconomie ) exemple : l’analyse graphique.
Encadrer l’intelligence artificielle : une nécessité impérieuse
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. Ses applications se retrouvent au bureau, dans la voiture, à la maison, à la banque, à l’hôpital, … Des smartphones à la santé en passant par les transports, l’IA améliore notre expérience utilisateur et facilite les tâches quotidiennes.
Le concept « intelligence artificielle » a été créé par John McCarthy mais son origine est née d’un article d’Alan Turing, intitulé « Computing Machinery and Intelligence » dans lequel Turing a suggéré sa célèbre expérience le « test de Turing ». Avec Marwin Lee Minsky, un autre pionnier de l’IA, John McCarthy a fondé le Groupe d’intelligence artificielle du Massachusetts of Technology (MIT).
Le concept "intelligence artificielle" caractérise l'élaboration de programmes informatiques capables de prendre en charge des tâches habituellement effectuées par des humains, l'objectif étant de parvenir à transmettre à une machine des fonctions propres à l'humain comme la rationalité, le raisonnement, la mémoire et la perception. De son côté, Yann Le Cun, titulaire de la Chaire Informatique et sciences numériques au Collège de France en 2015-2016, définit l'intelligence artificielle comme " un ensemble de techniques permettant à des machines d'accomplir des tâches et de résoudre des problèmes normalement réservés aux humains et à certains animaux". Enfin, pour le Parlement européen, l’intelligence artificielle représente tout outil utilisé par une machine afin de « reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ».
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