Comment gérer l’endettement
- Détails
- Écrit par Jean-Jacques Perquel
- Catégorie parente: Conjonctures
- Catégorie : Notes de conjoncture
- Affichages : 741
L’endettement mondial est de 321 trillons de Dollars, soit plus de 3 fois le revenu du monde entier. Ce n’est pas supportable. Il y a un risque de panique ou de crise.
Dans le premier cas le public perd confiance dans la monnaie, essaye de s’en débarrasser à tout prix. La panique transforme la nature de l’Argent. La vitesse de rotation de la monnaie s’accélère au point qu’il y a « Hyperinflation » et les États sont obligés de pratiquer une « Banqueroute » . Cela fait perdre leurs économies aux personnes qui ont fait confiance à l’État.
Dans le second cas la peur de la crise entraîne un manque de confiance dans les détenteurs d’Argent. Les Banques ne se font plus confiance . La vitesse de rotation de la monnaie s’effondre. Les faillites se multiplient. Des anomalies de gestion apparaissent qui en temps normal auraient été « glissées sous le tapis ». Cela provoque un manque de confiance des individus les uns avec les autres. C’est la « Crise »
Pour éviter ces deux plaies, il y a deux types de solution essayons de les analyser :
Remise Prix de thèse 2022
- Détails
- Écrit par ANDESE
- Catégorie parente: Prix de thèse
- Catégorie : Prix de Thèse 2022
- Affichages : 2039
Remise du prix de thèse 2022
L’ordre public économique est-il respecté en France ?
- Détails
- Écrit par Nadia Antonin
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Nadia Antonin
- Affichages : 908
1. Introduction
L'économie française va mal : un important endettement public et privé, un marché du travail tendu avec des problèmes de recrutement dans certains secteurs et un taux de chômage de 7,4 %, un assistanat trop développé, un profond déséquilibre de la balance commerciale, une croissance "molle", une menace sur le régime des retraites, un déficit des comptes sociaux, une immigration non maîtrisée, ... Tous ces maux conduisent à un profond malaise sociétal, à une société de défiance. Dans un ouvrage collectif intitulé «Le malaise français, comprendre les blocages d'un pays» sous la direction d’Éric Fottorino, des écrivains, sociologues, historiens et économistes explorent les causes et les manifestations du malaise français. Pour ces auteurs, la France a mal à sa justice, à son administration, à ses emplois, à son école et à sa jeunesse, à son agriculture, à son industrie, à son histoire, à sa langue, à sa culture.
La perte d’activité économique sans précédent liée à la crise de la Covid-19 et les conséquences liées aux sanctions prises à l’encontre de la Russie en conflit avec l’Ukraine ont aggravé la situation. Les effets de ralentissement de la croissance et de l’accélération de l’inflation vont se faire ressentir. Nous entrons dans une économie de pénurie dont nous ne sommes pas coupables mais victimes.
Lire la suite : L’ordre public économique est-il respecté en France ?
Le déclin de la France : utopie ou réalité ?
- Détails
- Écrit par Nadia Antonin
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Nadia Antonin
- Affichages : 1597
1. Introduction
En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz comme Président, le Professeur Amartya Sen comme Conseiller et le Professeur Jean-Paul Fitoussi comme Coordinateur, avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République.
Cette Commission avait reçu pour mission d’identifier les limites du produit intérieur brut (PIB) en tant qu’indicateur des performances et du progrès social, de réexaminer les problèmes liés à sa mesure, de déterminer les informations complémentaires pouvant être nécessaires pour parvenir à des indicateurs du progrès social plus pertinents, d’estimer la faisabilité d’instruments de mesure alternatifs et de discuter de la présentation appropriée des informations statistiques.
Pour organiser son travail, la Commission Stiglitz – Sen – Fitoussi avait retenu trois domaines de réflexion : 1) les questions de mesure du PIB ; 2) le développement durable et l’environnement ; 3) la qualité de vie.
Les principales recommandations du rapport remis en septembre 2009 avaient été les suivantes :
- - Le PIB ne peut constituer l’unique indicateur de la performance économique et du progrès social. Le PIB ne reflète pas le bien-être économique. Il s’agit notamment d’améliorer la mesure des services publics (éducation santé et autres services non marchands) et de prendre en considération la richesse, la production non marchande des ménages et la sécurité. En juin 2020, Joseph E. Stiglitz déclarait : « Débarrassons-nous du PIB ! ».
- - Le progrès social ne doit pas être considéré sous un angle purement matériel. La qualité de la vie dépend aussi de facteurs non économiques comme la santé, les liens sociaux, la sécurité, les aspects environnementaux ainsi que la subjectivité de chacun.
- - La performance économique et le progrès social doivent être évaluées sous l’angle de la soutenabilité.
Qu’avons-nous retenu du rapport Stiglitz – Sen – Fitoussi ? Quid du concept de « bonheur – ou bien-être national brut » (BNB) qui a pour ambition de remplacer le PIB et redéfinir la notion même de progrès ? Quel est l’état des lieux de la France face à cet objectif ?
Lire la suite : Le déclin de la France : utopie ou réalité ?