France : Ton industrie énergétique suscite des convoitises
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Lorsque le 26 avril dernier, le PDG de Total Energies, Patrick Pouyanné a annoncé qu’il envisageait de faire de New-York la place principale de cotation du Groupe cette nouvelle a été accueillie négativement par nos dirigeants politiques. Le groupe dispose d’un CA consolidé de 237 Mds € en 2023 avec un résultat net de plus de 19 Mds € sur la même période et plus de 100 000 employés au niveau mondial. Difficile d’imaginer qu’un des fleurons du CAC 40 avec des activités stratégiques et leader en matière énergétique puisse prendre de la distance avec le pays qui l’a créé et positionné en pointe de la profession au niveau mondial. Selon le communiqué de presse du 20 mars 2024 diffusé par Total Energies le groupe est en 2023, comme en 2022, la major la plus rentable affichant une rentabilité sur capitaux employés de 19%, tout en étant la major qui investit le plus dans la transition énergétique.
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Or et Monnaies Cryptées
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Il y a une ressemblance entre l’Or et le Bitcoin.
Tous deux ne dépendent pas d’un contrôle des Banques Centrales, même si ces dernières cherchent à imposer la règle « KYC / CSC (know your Customer/ Connaître son client) » pour essayer de contrôler les trafics frauduleux.
Tous deux ont un prix de revient très élevé.
La production de l’Or dépend des recherches minières tandis que l’attribution de bitcoins dépend de la qualité du « Minage » pour résoudre en premier des formules mathématiques exceptionnellement dures. Le coût du minage devient de plus en plus onéreux, car tous les 4 ans il y a un « une division par deux ou « halving » c’est-à-dire que l’attribution de bitcoins diminue chaque fois de moitié. Ainsi cette année il passe à 3,125 bitcoins par bloc négocié contre 25 en 2012. Ainsi dans les deux cas la production est coûteuse mais indépendante des Autorités Financières.
Dette publique : pourquoi vouloir punir les retraités ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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D’après l’INSEE, le déficit public pour 2023 s’établit à 154 milliards d’euros, soit 5,5 % du PIB (contre 4,8 % en 2022). Le gouvernement a bâti sa trajectoire budgétaire pour 2024 sur une prévision de 4,9 %, loin des 3 % attendus dans la zone euro.
L’Espagne a ramené son déficit à 3,7 % du PIB en 2023, tandis que le Portugal a annoncé en mars avoir dégagé un excédent budgétaire de 1,2 % de son PIB.
Face à la dérive des comptes, certains économistes cherchent des « idées ». Ainsi, dans une tribune du journal Le Monde » publiée le 15 avril 2024, un collectif de cinq économistes publient une tribune intitulée « Dette publique : Nous proposons de mettre davantage à contribution les retraités, pour des raisons d’efficacité économique et de justice sociale ». Ils plaident pour la désindexation des pensions et la suppression de l’abattement de 10 % sur leur imposition.
Pour lutter contre l’aggravation du déficit public, il est préférable de rendre à la valeur travail ses titres de noblesse plutôt que de sacrifier nos aînés.
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« Taxe lapin » : les défis liés à la communication d’un numéro ou d’une empreinte de carte bancaire
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- Écrit par Nadia Antonin
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Remarques liminaires : alors même que je terminais mon article sur le projet de « taxe lapin », nous apprenons que le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Château, a exprimé son refus « de forcer les patients à enregistrer leurs données bancaires sur la plateforme, afin que la taxe lapin leur soit déduite le cas échéant ». Non opposé à cette taxe, il dénonce notamment l’inégalité engendrée par la communication de l’empreinte bancaire. : « Il y a 15 % des patients qui sont en situation d’illectronisme (qui n’ont pas internet ou qui ne savent pas l’utiliser correctement) et 5 % qui n’ont pas de carte bancaire ».
1. Introduction
Le Premier ministre Gabriel Attal propose de sanctionner via une taxe, dénommée « taxe lapin », les rendez-vous médicaux non honorés. Cette sanction consisterait à débiter 5 € sur la cartebancaire des patients qui oublieraient de prévenir, au moins 24 heures à l’avance, de leur impossibilité à se rendre au rendez-vous médical qu’ils auraient pris. Pour la mise en œuvre de cette mesure, le gouvernement envisage de demander à chaque patient de communiquer son numéro de carte bancaire aux professionnels ou à la plateforme de prise de rendez-vous.
En France, la cybercriminalité ne cesse d’augmenter de manière exponentielle. Nous assistons notamment à des vols de données et à des piratages de fichiers. Les données bancaires étant des données sensibles, quid des risques d’escroquerie liés à cette procédure d’empreinte de carte bancaire ? Qu’en est-il de la protection des données personnelles ?