Un ministre peut-il rendre les gens heureux ?
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- Écrit par Gérard Bekerman, Président de l'AFER
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En France, l’exil des forces vives de la nation s’accélère
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- Écrit par Nadia Antonin
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Introduction
Le 11 mai 2022, Le Figaro a publié un article intitulé « Ces Français qui s’exilent parce qu’ils « ne reconnaissent plus la France ». L’auteur de l’article, la journaliste Stéphane Kovacs, écrit « Dans la part croissante de nos concitoyens qui s’expatrient, un certain nombre y est poussé par dépit. Ils ne reconnaissent plus la France. Celle de leur jeunesse ou celle que leur racontent leurs parents. […] Inquiets d’une « grande métamorphose, ce pays qu’ils aiment, ils ont pourtant choisi de le quitter ».
Ce phénomène, qui frappe notamment les jeunes, est particulièrement inquiétant et nous alerte sur les graves dangers qui pèsent sur notre pays. La France perd ses forces vives, ses créateurs de richesse, ses travailleurs, ses compétences, etc. et s’enrichit d’assistés, de profiteurs, de paresseux, de délinquants, etc. !
En 1980, la France était la quatrième puissance économique mondiale. Aujourd’hui, elle se situe au 7ème rang du classement mondial des puissances économiques.
Face aux défis auxquels est confronté notre pays, quid de la volonté de nos gouvernants de lutter contre la fuite des cerveaux, des talents et des compétences ?
Après avoir présenté les motivations d’exil des Français, nous en examinerons les conséquences.
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Sommes-nous en économie de guerre ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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Introduction
Concernant la pandémie de la Covid-19, dans un discours du 16 mars 2020, le Président Emmanuel Macron déclarait : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable et qui progresse ». Pour essayer de faire face à la situation, il décidait de mettre en place un Conseil de défense. De son côté, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, affirmait que « nous étions en guerre contre un virus. Que nous avions besoin de la logique et de l’urgence d’une économie de guerre ».
Faisant écho à ces déclarations, la métaphore « économie de guerre » est devenue omniprésente. Il est question désormais de « front », de « tranchées », de « couvre-feu », de « combat », de « bataille », « d’ennemi », etc. Dans un article intitulé « Covid-19, ce que cache la rhétorique guerrière », Gaïdz Minassian, docteur en Sciences Politiques, enseignant à Sciences Po et spécialiste de l’Arménie, écrit : « La crise du coronavirus n’est pas une guerre, mais une catastrophe humaine. Ce n’est pas une guerre, mais une crise sanitaire globale, et chacun sait qu’en temps de malheur il faut correctement nommer les choses ».
Cette formule « économie de guerre » a également été reprise par certains économistes pour exprimer que « nous sommes en guerre contre le réchauffement climatique » d’une part, et pour laisser entendre d’autre part, que l’Europe se dirige vers une économie de guerre en raison du conflit ukrainien. La guerre en Ukraine a fait ainsi réapparaître la métaphore « économie de guerre » dans le vocabulaire politique, économique et médiatique.
Cependant, le recours systématique au vocable « économie de guerre » pour évoquer les différentes crises que nous traversons, témoignent du manque de rigueur dans la définition et l’utilisation des concepts.
Ainsi, après avoir apporté des éclaircissements sur la notion « d’économie de guerre », nous nous interrogerons sur le fait de savoir si nous sommes en économie de guerre ou à l’épreuve d’un choc sur les marchés des matières premières ?
Un nouvel accord de transfert des données entre l’UE et les États-Unis
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
La valeur de la donnée ne suscite plus aucun doute. Les données personnelles sont partout et constituent une « mine d’or » pour l’économie numérique. Nombreuses sont les entreprises qui collectent et exploitent nos données, se créant ainsi un actif stratégique des plus précieux. Elles représentent une manne de richesses, en particulier pour les géants du numérique comme les GAFAM. D’aucuns parlent de la monétisation des données comme « la data aux œufs d’or ». Le Forum économique mondial prévoit que le marché des données personnelles sera de 500 milliards de dollars d’ici à 2024. Le Cabinet de conseil et d’audit PwC estime à plus de 7 milliards de dollars la vente directe de données par les entreprises. Enfin, en France, le marché de la donnée destiné à des usages mercatiques a atteint plus de 2 milliards d’euros en 2018.
Avec la mondialisation des échanges et l’usage croissant des nouvelles technologies, le nombre de transfert de données personnelles hors de l’UE n’a cessé de croître. Il constitue un enjeu économique pour les entreprises. Dans un article intitulé « Transferts de données hors UE : le cadre général prévu par le RGPD » publié le 16 juin 2021, la Commission nationale de l’informatique et des libertés rappelle que « les responsables de traitement (RT) et les sous-traitants (ST) peuvent transférer des données hors de l’Union européenne (UE) et de l’Espace économique européen (EEE) à condition d’assurer un niveau de protection des données suffisant et approprié. Ils doivent encadrer ces transferts en utilisant les différents outils juridiques définis au chapitre V du règlement général de la protection des données (RGPD) ».
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