Face au tout numérique, l’électricité n’est plus au rendez-vous
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1. Introduction
Dans un article intitulé « Numérique : le grand gâchis énergétique », publié le 16 mai 2018 dans le journal du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Laure Cailloce met en évidence l’impact environnemental du numérique eu égard notamment à une consommation d’énergie excessive. Elle démontre qu’en l’absence d’une prise de conscience collective, la prédominance des outils numériques est à l’origine d’une surconsommation très inquiétante d’énergie. De même, l’Agence de la transition écologique (ADEME), dans un rapport publié en janvier 2021 « La face cachée du numérique », évoque entre autres la consommation d’électricité comme effet néfaste de l’accroissement des usages du numérique.
D’aucuns se demandent à juste titre si l’expression « sobriété numérique » constitue un oxymore.
D’un côté, nous assistons à une volonté d’accélération du numérique, allant de pair avec une très forte augmentation de la consommation énergétique, mais d’un autre côté, nous déplorons une politique de restriction de la production d’électricité d’origine nucléaire. Pourquoi cette antinomie ?
Après avoir évoqué l’essor du numérique et ses besoins énergétiques toujours à la hausse, nous nous pencherons sur les motifs structurels et politiques qui ont conduit à sacrifier l’importante source d’approvisionnement en électricité que constitue le nucléaire.
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La volonté de légaliser l’euthanasie : est-ce pour des raisons économiques ?
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1. Introduction
Dans un article intitulé « La discrimination des seniors en France » publié le 15 novembre 2021 sur le site de l’Association Nationale des Docteurs ès Sciences Économiques et en Sciences de Gestion (ANDESE), nous avions souligné qu’à rebours de la « discrimination positive » dans le domaine de l’enseignement secondaire et supérieur au détriment de la méritocratie, nous assistions à une « discrimination négative » croissante subie par les seniors en France. Ainsi, le 9 novembre 2021, M. Emmanuel Macron annonçait que la troisième dose de vaccin serait désormais obligatoire à partir du 15 décembre 2021 pour les personnes de plus de 65 ans sous peine de voir leur passe sanitaire désactivé. Que penser de cette mesure qui discriminait une population bien ciblée (les plus de 65 ans) et qui créait de l’iniquité ? « La vieillesse est-elle en train de devenir socialement intolérable ? » comme l’écrit Lucien Israël dans son ouvrage « La vie jusqu’au bout – Euthanasie et autres dérives ».
Ce problème de discrimination et de stigmatisation lié à l’âge s’était déjà posé lorsqu’il avait été question de confiner les seniors. Ces derniers se seraient calfeutrés pour que la société puisse fonctionner … sans eux. Les seniors avaient vécu cette proposition comme « infantilisante » et « discriminatoire ». Comme le prônent les sociologues Henri Madras et Louis Dirn, « pour la gestion de notre société, il faut arrêter de considérer le troisième âge comme un poids qui en freine l’essor ». Contrairement à ce que pensent certains gouvernants, ce n’est pas en créant un conflit de générations que la France va sortir de ce climat délétère. Ne faisons pas des seniors des mal-aimés ? « On est vieux dans le regard des autres bien avant de l’être dans le sien » (Benoîte Groult).
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La Russie et la Turquie s’accordent sur la création d’un nœud gazier pour des livraisons vers l’Europe
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1. Introduction
Le jeudi 13 octobre 2022, le président russe, Vladimir Poutine, a proposé au président Recep Tayyip Erdogan la création d’un nœud (« hub ») gazier en Turquie afin de livrer du gaz russe à d’autres pays, notamment à l’Europe. Ce projet, qui révèle la bonne entente entre les deux présidents, a été annoncé en marge du sixième sommet de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA) à Astana, au Kazakhstan. « Nous pourrions examiner la possibilité de créer sur le territoire turc un hub gazier pour des livraisons vers d’autres pays, notamment vers l’Europe », a déclaré le président russe en arguant que la Turquie s’est avérée être « actuellement l’itinéraire le plus sûr pour les livraisons » de gaz russe. Pour renforcer son propos, le chef d’État russe a rajouté : que cette plateforme gazière « qu’ils pourraient créer ensemble, servirait non seulement pour les approvisionnements mais aussi pour déterminer le prix, car la tarification est une question très importante ». Et de rajouter : « Aujourd’hui, les prix sont très élevés ; nous pourrions facilement les réguler au niveau normal du marché, sans aucune contrainte politique ». De son côté, le président turc a affirmé que les travaux commenceraient immédiatement. Dans un article intitulé « Il piano di pace può attendere : Erdogan e Putin parlano solo di gas » (Le plan de paix peut attendre : Erdogan et Poutine ne parlent que de gaz) publié dans le journal La Repubblica du 14 octobre 2022, Rosalba Castelletti écrit : « Les opportunités énergétiques ont eu raison des ambitions diplomatiques. L'idée du président russe Vladimir Poutine de créer un "nœud gazier" en Turquie pour exporter le gaz de la Fédération vers l'Europe a séduit Recep Tayyip Erdogan à tel point que, du moins selon le Kremlin, hier à Astana, le dirigeant turc n'a pas du tout parlé des négociations avec l'Ukraine ». Dès le lendemain de cet accord, le président turc a demandé à son gouvernement de commencer à travailler sur le projet. « Nous avons donné, avec M. Poutine, à notre ministère de l'Énergie et à l'institution concernée en Russie, l'ordre de mener un travail en commun », a déclaré Recep Tayyip Erdogan. Il a rajouté : « Il n'y aura pas d'attente à ce sujet » en mentionnant que le « hub » pourrait être construit dans la région de Thrace, dans le nord-ouest de la Turquie. Que penser de ce projet de création d’un nœud gazier en Turquie en partenariat avec la Russie ?
Comment gérer l’endettement
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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L’endettement mondial est de 321 trillons de Dollars, soit plus de 3 fois le revenu du monde entier. Ce n’est pas supportable. Il y a un risque de panique ou de crise.
Dans le premier cas le public perd confiance dans la monnaie, essaye de s’en débarrasser à tout prix. La panique transforme la nature de l’Argent. La vitesse de rotation de la monnaie s’accélère au point qu’il y a « Hyperinflation » et les États sont obligés de pratiquer une « Banqueroute » . Cela fait perdre leurs économies aux personnes qui ont fait confiance à l’État.
Dans le second cas la peur de la crise entraîne un manque de confiance dans les détenteurs d’Argent. Les Banques ne se font plus confiance . La vitesse de rotation de la monnaie s’effondre. Les faillites se multiplient. Des anomalies de gestion apparaissent qui en temps normal auraient été « glissées sous le tapis ». Cela provoque un manque de confiance des individus les uns avec les autres. C’est la « Crise »
Pour éviter ces deux plaies, il y a deux types de solution essayons de les analyser :