Suggestion d’une nouvelle vision du marché
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Dans cet article je suggère une autre vision du marché. Elle consiste à constater que les mécanismes de détermination des prix et des quantités de produits et services ne sont plus situés dans un marché de rencontre de l’offre et de la demande mais bien dans les directions du marketing. C’est un phénomène qui a pris naissance dans les années 60. Ce constat concerne surtout les produits et services plutôt sophistiqués en termes de, fonctionnalités industrielles et de service. Evidemment, des produits comme l’alimentaire, la bourse, les matières premières et quelques autres sont toujours impliqués dans un marché que l’on peut bien situer géographiquement ou numériquement. Si l’on retient cette hypothèse d’un marché relocalisé dans « la tête » de marketeurs, il faudrait alors envisager ses impacts.
Pour décrire cette réalité des marchés relocalisé dans les directions marketing de l’entreprise, on peut partir de la méthode du business plan que chaque marketeur élabore régulièrement surtout lorsque l’entreprise lance ou modifie un produit. Lorsque la définition du produit ou service est finalisé, lorsque l’on a évalué son coût total fonction des quantités, et planifié sa date de lancement, le marketing doit déterminer sa stratégie de prix avec ses composantes commerciales. La direction financière peut imposer un OTM objectif de taux de marge. Dans ces conditions les marketeurs simulent « dans leur tête », des mécanismes de marché, une courbe de demande fonction du prix, un niveau de concurrence avec des produits ou services plus ou moins comparables, un niveau d’information concernant les acheteurs potentiels, et bien d’autres choses qui s’apparentent aux composantes de la logique de la loi de l’offre et la demande.
Masse monétaire et Inflation
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Pour comprendre le lien entre la masse Monétaire et l’inflation il faut établir certains principes :
I. Il n’y a pas de vrai lien entre les Réserves d’un Pays et la valeur de sa monnaie contrairement à toutes les théories selon lesquelles il FAUT fixer un rapport entre la masse d’or et de devises détenues dans les caisses publiques et le montant de la monnaie de Banque d’un pays. C’est comme un particulier qui voudrait ne dépenser que ce qu’il gagne et non pas tirer sur ses réserves qui doivent servir dans des cas graves.
II. Pour éviter tout risque de crise la masse monétaire doit constamment augmenter pour faire face à l’augmentation de la population, de ses besoins, et de son vieillissement qui entraîne pour la communauté des charges nouvelles.
III. Bien entendu un excès de création de monnaies peut provoquer de « l’hyperinflation » ce qui est une catastrophe sur le plan social. Mais il n’y a en fait aucun danger tant que le système économique reste contrôlé par une politique responsable. Aussi dans des régimes révolutionnaires, il y a perte de « Confiance » de la part du public Ainsi les Assignats ont été émis sans limite pour compenser le fait que les impôts ne rentraient pas dans un système révolutionnaire en pleine « ébullition ». L’hyperinflation allemande a été due au mélange d’une grève générale, pour réagir à l’occupation de la RUHR (ce qui a diminué l’offre de biens) et une émission monétaire volontairement inconsidérée pour prouver la catastrophe que représentait cette occupation .Quant à l’hyperinflation hongroise de l’après-guerre elle a été organisée par l’U.R.S.S. alors puissance occupante.
Il n’y a pas de danger d’hyperinflation mais les économistes Allemands restent imprégnés du souvenir de 1923. Pour essayer de répondre à cette inquiétude il nous faut analyser la Masse Monétaire Mondiale et voir quelle politique s’adapte le mieux à la situation.
Tectonique euro-africaine : Basculement ou glissade
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- Écrit par Daniel Bretonès
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L’Afrique francophone en turbulence
Les coups d’État en Afrique de l’Ouest (Guinée, Burkina, Mali, Niger) se succèdent et s’enchaînent maintenant dans le Bassin du Congo avec le Gabon. Ils surprennent de nombreux observateurs mais doit-on en être surpris ? Au début des années 60 ces pays se sont progressivement émancipé de la tutelle coloniale et ont intégré le groupe des pays émergents caractérisés par un faible PIB par habitant. Les équipes dirigeantes de ces jeunes pays africains ont en général accédé au pouvoir avec l’accord des anciennes tutelles qu’elles soient belge, britannique, française ou portugaise sur l’ensemble de l’Afrique. L’ordre Onusien mis en place en 1945 par les vainqueurs du conflit mondial est maintenant remis en cause notamment dans l’espace africain. La création des BRICS, groupe qui réunit les pays suivants (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en est l’illustration et on se dirige vers un BRICS ++ avec la Thaïlande, la Guinée, le Mexique et le Tadjikistan. Sommes-nous face à un basculement qui peut-être géré par les parties européenne et africaine dans leur intérêt mutuel ou assistons à une glissade qui se fera au détriment de chacune des parties ?
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L’écologie, faux-nez d’une idéologie
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
Le concept écologie, (du grec « oikos » la maison et « logos » la science), est apparu en 1866 sous la plume du biologiste et promoteur de la théorie de Darwin en Allemagne Ernst Haeckel, pour désigner « la science qui étudie les rapports entre les organismes et les milieux où ils vivent ».
Dans son ouvrage intitulé « Les relations incestueuses de l’écologie scientifique », Christian Lévêque, chercheur en hydrobiologie, rappelle que « pour le citoyen, l’écologie se résume souvent à la défense de la nature ou à un style de vie. L’écologie, ce sont les Verts, les anti-nucléaires, les anti-OGM, les anti-pesticides, etc., en d’autres termes, tous les empêcheurs de consommer en rond. Le citoyen qui connaît mal l’écologie scientifique croit, de bonne foi, que les discours militants sont cautionnés par la science écologique, ce qui suscite pour le moins une certaine confusion. De fait, l’écologie scientifique se trouve actuellement prise en otage par deux grands courants militants :