Or et Bitcoin
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Or et Bitcoin sont ils des monnaies ? Reprenons les trois critères d’Aristote.
a ) Une monnaie doit pouvoir servir de contrepartie à une transaction. L’or et le Bitcoin répondent à cette fonction.
b ) Elle doit pouvoir être conservée sans perdre de sa nature. L’Or et le Bitcoin peuvent être accumulés même si le Bitcoin est plus vulnérable du fait des « Hackeurs » qui s’amusent à vider de temps en temps les portefeuilles (wallets) des investisseurs.
c ) Une monnaie doit pouvoir assurer l’évaluation d’un Bien.Or ni l’Or ni le Bitcoin ne peuvent servir à cela du fait des fortes fluctuations de leurs cours face aux monnaies à peu près stables comme le Dollar, l’Euro, ou le Yuan. Certes le Dollar fluctue beaucoup par rapport à l’Euro mais ses mouvements sont assez lents pour que l’on puisse faire des évaluations d’actifs dans n’importe laquelle des grandes monnaies (Dollar, Renminbi, EURO ,Livre Sterling et même Rouble)
Ainsi ces deux types d’actifs l’or (et l’argent) et les différents « Coins » et jusqu’à présent même les « Stable COINS » ne peuvent être que des « semi-monnaies ». Pour justifier de leur importance, il nous faut voir sur quelles bases ils justifient leurs cours.
La finance décentralisée ne doit pas être la finance de demain
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- Écrit par Nadia Antonin
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Inventé en 2009 par le mystérieux Satoshi Nakamoto dans le sillage de la crise financière mondiale, le système de paiement « bitcoin » a conduit à l’apparition des cryptoactifs (voir glossaire). A ces derniers, se sont rajoutés les jetons (« tokens ») et les jetons indexés (« stable coins ») qui souhaitaient remédier à la forte volatilité des cryptoactifs en attachant leur valeur à un panier de devises ou d’actifs. Le monde des cryptoactifs s’est enrichi de nouveaux acteurs prestataires de services sur actifs numériques dont les derniers sont les protocoles de la finance décentralisée avec pour objectif de proposer la fourniture de services financiers classiques de manière automatisée et sans intermédiaire.
Ainsi, portée par l’essor des cryptoactifs, la finance « décentralisée » aussi désignée par les vocables de « finance désintermédiée », « finance ouverte » ou « DeFi » (de l’anglais « decentralised finance »), a fait son apparition dans le débat public au cours des années 2020 – 2021.
Dans un article intitulé « Qu’est-ce que la finance décentralisée (DeFi) ? », Jean-Guillaume Dumas et al. rappellent les trois principales caractéristiques du système : 1) celui-ci est d’abord « nativement numérique » ; 2) par ailleurs, sa gestion repose sur des infrastructures distribuées et est à la fois « décentralisée et répliquée » : elle fonctionne sans organe de contrôle ni stockage centralisé. 3) enfin, ce système financier est public et « ouvert à tous ».
Il s’agit d’un écosystème qui ne repose pas sur une banque centrale ou sur des agences gouvernementales pour fonctionner. Les transactions ne nécessitent pas d’être validées par des intermédiaires puisqu’elles reposent sur la technologie de la chaîne de blocs ainsi que sur le principe du contrat intelligent, de pair à pair (« peer-to-peer »).
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Le Prix de thèse de l’ANDESE
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Le Prix de thèse de l’ANDESE organisé depuis plus de 15 ans constitue un observatoire de premier plan sur les tendances économiques, managériales, environnementales et sociétales à venir.
La mission centrale de l’ANDESE est de promouvoir le Doctorat, diplôme phare de l’Université. Depuis 2020 et chaque année près de 300 doctorats sont délivrés à de jeunes chercheurs en sciences de gestion et du management et un peu plus de 100 en économie . Le Prix de thèse de l’ANDESE est l’occasion de promouvoir le Doctorat avec l’objectif de faire connaître ce qui se fait de mieux dans nos Universités et Grandes Écoles. Les thèses évaluées proviennent des deux cursus évoqués plus haut : L’économie et les sciences de gestion et du management.
Quid de la limitation forcée de la consommation d’électricité via Linky ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
Afin de ne pas avoir à déclencher des coupures de courant pendant l’hiver, le Gouvernement travaille sur un projet de décret visant à expérimenter une « limitation temporaire » de la consommation d’électricité de milliers de clients résidentiels. L’expérimentation consiste à tester unilatéralement la réduction de puissance électrique au domicile de quelques deux cent mille français équipés d’un compteur Linky. Ce dernier permet en effet de diminuer temporairement le seuil de puissance maximale dont dispose un usager.
L’objectif avancé de ce projet consiste à « déterminer s’il est possible techniquement de mettre en œuvre une nouvelle mesure hors marché …] si la disponibilité des moyens de production d’électricité est moindre, et ce pour éviter le recours au délestage » (voir glossaire).
Concrètement, les personnes sélectionnées pour l’expérimentation devront se contenter d’un « seuil de puissance minimal (3 kilovoltampères (kVA) – qui est généralement de 6 kVA dans les foyers) permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » sur la période courant de la date de publication du décret jusqu’au 31 mars 2024. D’après Enedis, « 3 kVA correspond à un radiateur, un ordinateur portable en charge, un réfrigérateur ».
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