« Renaissance » ?
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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La « Renaissance » du XVème au XVIIIème siècle est une période de l’histoire européenne marquée par un épanouissement généralisé. Elle fait suite à une période de croissance (Xème/XIIIème siècle) terminée par une catastrophe générale au XIVème siècle. La « Renaissance » a été une période de forte croissance. Dans quelle mesure la situation actuelle lui ressemble-t-elle ? Cela nous incite à analyser l’époque qui va de l’an mille à 1780 pour voir si l’on peut faire des comparaisons.
Un ministre peut-il rendre les gens heureux ?
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- Écrit par Gérard Bekerman, Président de l'AFER
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En France, l’exil des forces vives de la nation s’accélère
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- Écrit par Nadia Antonin
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Introduction
Le 11 mai 2022, Le Figaro a publié un article intitulé « Ces Français qui s’exilent parce qu’ils « ne reconnaissent plus la France ». L’auteur de l’article, la journaliste Stéphane Kovacs, écrit « Dans la part croissante de nos concitoyens qui s’expatrient, un certain nombre y est poussé par dépit. Ils ne reconnaissent plus la France. Celle de leur jeunesse ou celle que leur racontent leurs parents. […] Inquiets d’une « grande métamorphose, ce pays qu’ils aiment, ils ont pourtant choisi de le quitter ».
Ce phénomène, qui frappe notamment les jeunes, est particulièrement inquiétant et nous alerte sur les graves dangers qui pèsent sur notre pays. La France perd ses forces vives, ses créateurs de richesse, ses travailleurs, ses compétences, etc. et s’enrichit d’assistés, de profiteurs, de paresseux, de délinquants, etc. !
En 1980, la France était la quatrième puissance économique mondiale. Aujourd’hui, elle se situe au 7ème rang du classement mondial des puissances économiques.
Face aux défis auxquels est confronté notre pays, quid de la volonté de nos gouvernants de lutter contre la fuite des cerveaux, des talents et des compétences ?
Après avoir présenté les motivations d’exil des Français, nous en examinerons les conséquences.
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Sommes-nous en économie de guerre ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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Introduction
Concernant la pandémie de la Covid-19, dans un discours du 16 mars 2020, le Président Emmanuel Macron déclarait : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable et qui progresse ». Pour essayer de faire face à la situation, il décidait de mettre en place un Conseil de défense. De son côté, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, affirmait que « nous étions en guerre contre un virus. Que nous avions besoin de la logique et de l’urgence d’une économie de guerre ».
Faisant écho à ces déclarations, la métaphore « économie de guerre » est devenue omniprésente. Il est question désormais de « front », de « tranchées », de « couvre-feu », de « combat », de « bataille », « d’ennemi », etc. Dans un article intitulé « Covid-19, ce que cache la rhétorique guerrière », Gaïdz Minassian, docteur en Sciences Politiques, enseignant à Sciences Po et spécialiste de l’Arménie, écrit : « La crise du coronavirus n’est pas une guerre, mais une catastrophe humaine. Ce n’est pas une guerre, mais une crise sanitaire globale, et chacun sait qu’en temps de malheur il faut correctement nommer les choses ».
Cette formule « économie de guerre » a également été reprise par certains économistes pour exprimer que « nous sommes en guerre contre le réchauffement climatique » d’une part, et pour laisser entendre d’autre part, que l’Europe se dirige vers une économie de guerre en raison du conflit ukrainien. La guerre en Ukraine a fait ainsi réapparaître la métaphore « économie de guerre » dans le vocabulaire politique, économique et médiatique.
Cependant, le recours systématique au vocable « économie de guerre » pour évoquer les différentes crises que nous traversons, témoignent du manque de rigueur dans la définition et l’utilisation des concepts.
Ainsi, après avoir apporté des éclaircissements sur la notion « d’économie de guerre », nous nous interrogerons sur le fait de savoir si nous sommes en économie de guerre ou à l’épreuve d’un choc sur les marchés des matières premières ?