Tectonique euro-africaine : Basculement ou glissade
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- Écrit par Daniel Bretonès
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L’Afrique francophone en turbulence
Les coups d’État en Afrique de l’Ouest (Guinée, Burkina, Mali, Niger) se succèdent et s’enchaînent maintenant dans le Bassin du Congo avec le Gabon. Ils surprennent de nombreux observateurs mais doit-on en être surpris ? Au début des années 60 ces pays se sont progressivement émancipé de la tutelle coloniale et ont intégré le groupe des pays émergents caractérisés par un faible PIB par habitant. Les équipes dirigeantes de ces jeunes pays africains ont en général accédé au pouvoir avec l’accord des anciennes tutelles qu’elles soient belge, britannique, française ou portugaise sur l’ensemble de l’Afrique. L’ordre Onusien mis en place en 1945 par les vainqueurs du conflit mondial est maintenant remis en cause notamment dans l’espace africain. La création des BRICS, groupe qui réunit les pays suivants (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en est l’illustration et on se dirige vers un BRICS ++ avec la Thaïlande, la Guinée, le Mexique et le Tadjikistan. Sommes-nous face à un basculement qui peut-être géré par les parties européenne et africaine dans leur intérêt mutuel ou assistons à une glissade qui se fera au détriment de chacune des parties ?
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L’écologie, faux-nez d’une idéologie
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
Le concept écologie, (du grec « oikos » la maison et « logos » la science), est apparu en 1866 sous la plume du biologiste et promoteur de la théorie de Darwin en Allemagne Ernst Haeckel, pour désigner « la science qui étudie les rapports entre les organismes et les milieux où ils vivent ».
Dans son ouvrage intitulé « Les relations incestueuses de l’écologie scientifique », Christian Lévêque, chercheur en hydrobiologie, rappelle que « pour le citoyen, l’écologie se résume souvent à la défense de la nature ou à un style de vie. L’écologie, ce sont les Verts, les anti-nucléaires, les anti-OGM, les anti-pesticides, etc., en d’autres termes, tous les empêcheurs de consommer en rond. Le citoyen qui connaît mal l’écologie scientifique croit, de bonne foi, que les discours militants sont cautionnés par la science écologique, ce qui suscite pour le moins une certaine confusion. De fait, l’écologie scientifique se trouve actuellement prise en otage par deux grands courants militants :
Les réseaux sociaux constituent-ils une menace ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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L’ampleur des émeutes qui ont éclaté en France à compter du 27 juin 2023 révèlent l’emprise des réseaux sociaux. Pour Pierre Brochant, ex-directeur général de la DGSE, les changements de nature de ces émeutes résultent entre autres du « rôle décuplé des réseaux sociaux, devenus à la fois des accélérateurs de concurrence mimétique et des multiplicateurs de transparence en temps réel ».
L’adoption des réseaux sociaux s’inscrit dans la nouvelle tendance que constitue l’« IT consumerization ». Prisé du grand public français depuis la traduction de Facebook en 2008, l’hégémonie du réseau social n’a cessé de croître depuis sa création en 2005. Avec 4,76 milliards de membres en janvier 2023, Facebook est le plus important réseau au monde, loin devant Twitter (1,3 milliards de membres en 2022), LinkedIn (875 millions de membres en avril 2023) ou Google+ (300 millions de membres en décembre 2021). L’utilisation des réseaux sociaux a révolutionné l’usage du Web dans le grand public, et plus spécialement au sein de la « génération Y » ou la «génération Z ».
En France, les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés ces dernières années. D’après le Guide des Réseaux Sociaux 2023 de France Stratégie, on compte 52 millions d’utilisateurs de réseaux sociaux, soit 80,5 % de la population.
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La jalousie au travail : un fléau en France
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- Écrit par Nadia Antonin
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Dans son ouvrage intitulé « Le pouvoir ravageur de l’envie », Anne-Elise Raveneau écrit : « Rivalités familiales, convoitise, compétition scolaire, imitation, jalousies professionnelles, … Quand l’envie s’immisce dans notre vie, elle peut faire des ravages ».
L’envie n’est pas la jalousie. Pour La Rochefoucauld, « la jalousie tend à conserver un bien qui nous appartient ou que nous croyons nous appartenir ; au lieu que l’envie est une fureur qui ne peut souffrir le bien des autres ».
Dans un article intitulé « La réticence à travailler plus longtemps en France : les causes profondes dont on ne parle pas » (2023), nous avions démontré qu’au lieu d’être un motif de réjouissance, la réussite a tendance à provoquer jalousie et envie. Ce phénomène social, qualifié de « syndrome du grand coquelicot » ou « « Tall Poppy syndrom » en anglais, éprouve ceux qui ont des dons et des talents. Dans le milieu professionnel comme d’ailleurs dans le système éducatif, on va s’acharner à « couper ce qui dépasse ».
Après avoir évoqué les principales manifestations de la jalousie au travail (« les signaux faibles »), nous examinerons les conséquences de ce fléau.