Palmarès et remise du Prix de Thèse 2023
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Prix de Thèse 2023 - ANDESE
Mercredi 10 octobre 2023 - Maison des Sciences de gestion
Université Panthéon-Assas
Sous le haut patronage de Mme Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
avec le parrainage de :

Quid de la limitation forcée de la consommation d’électricité via Linky ?
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1. Introduction
Afin de ne pas avoir à déclencher des coupures de courant pendant l’hiver, le Gouvernement travaille sur un projet de décret visant à expérimenter une « limitation temporaire » de la consommation d’électricité de milliers de clients résidentiels. L’expérimentation consiste à tester unilatéralement la réduction de puissance électrique au domicile de quelques deux cent mille français équipés d’un compteur Linky. Ce dernier permet en effet de diminuer temporairement le seuil de puissance maximale dont dispose un usager.
L’objectif avancé de ce projet consiste à « déterminer s’il est possible techniquement de mettre en œuvre une nouvelle mesure hors marché …] si la disponibilité des moyens de production d’électricité est moindre, et ce pour éviter le recours au délestage » (voir glossaire).
Concrètement, les personnes sélectionnées pour l’expérimentation devront se contenter d’un « seuil de puissance minimal (3 kilovoltampères (kVA) – qui est généralement de 6 kVA dans les foyers) permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » sur la période courant de la date de publication du décret jusqu’au 31 mars 2024. D’après Enedis, « 3 kVA correspond à un radiateur, un ordinateur portable en charge, un réfrigérateur ».
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L’économie au visage inhumain : l’accord gazier entre l’Union européenne et l’Azerbaïdjan
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- Écrit par Nadia Antonin
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De nombreux économistes ont prôné une économie à visage humain, comme André Orléan (« L’empire de la valeur – Refonder l’économie »), ou encore François Perroux , devenu « la figure de proue d’une économie à visage humain ». Ce dernier « voulait lier la science économique aux autres sciences humaines » (voir l’article de Chloé Rébillard intitulé « François Perroux (1903-1987) - L’économie à visage humain »).
Comme l’écrit la professeure en Sciences de gestion Sylvie Chevrier dans un article intitulé « Gérer autrement », « la promotion d’une économie à visage humain est aussi ancienne que le management comme en témoignent, dans un certain désordre et sans exhaustivité, François Perroux, Karl Polanyi ou Mary Parker Follet. Depuis longtemps, d’anciens dirigeants, autant que des économistes ou chercheurs en management, plaident pour réhabiliter le sujet, le faire participer et faire émerger des formes plus collaboratives ».
Enfin, Ariel Suhamy (« Une économie à visage humain », La Vie des idées, septembre 2009) explique que Pierre Calame dans son « Essai sur l‘œconomie » « propose de substituer au concept d’économie, dont la course aveugle et présomptueuse nous mène, de l’aveu général, droit dans le mur, une nouvelle conception de la production et des échanges qu’il dénomme l’« œconomie » […] « Des règles du jeu de la production et de l’échange qui puissent tout à la fois assurer l’épanouissement des êtres humains, l’équité entre les sociétés, la sauvegarde de la biosphère et des droits des générations futures. Une économie à visage humain, qui tient compte que les ressources ne sont pas illimitées et qui jette les bases d’un nouveau système monétaire et financier ».
Dans cet article, nous proposons d’examiner l’autre visage de l’économie, celui de l’inhumain à partir de l’accord gazier entre l’Union européenne (UE) et l’Azerbaïdjan.
Suggestion d’une nouvelle vision du marché
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Dans cet article je suggère une autre vision du marché. Elle consiste à constater que les mécanismes de détermination des prix et des quantités de produits et services ne sont plus situés dans un marché de rencontre de l’offre et de la demande mais bien dans les directions du marketing. C’est un phénomène qui a pris naissance dans les années 60. Ce constat concerne surtout les produits et services plutôt sophistiqués en termes de, fonctionnalités industrielles et de service. Evidemment, des produits comme l’alimentaire, la bourse, les matières premières et quelques autres sont toujours impliqués dans un marché que l’on peut bien situer géographiquement ou numériquement. Si l’on retient cette hypothèse d’un marché relocalisé dans « la tête » de marketeurs, il faudrait alors envisager ses impacts.
Pour décrire cette réalité des marchés relocalisé dans les directions marketing de l’entreprise, on peut partir de la méthode du business plan que chaque marketeur élabore régulièrement surtout lorsque l’entreprise lance ou modifie un produit. Lorsque la définition du produit ou service est finalisé, lorsque l’on a évalué son coût total fonction des quantités, et planifié sa date de lancement, le marketing doit déterminer sa stratégie de prix avec ses composantes commerciales. La direction financière peut imposer un OTM objectif de taux de marge. Dans ces conditions les marketeurs simulent « dans leur tête », des mécanismes de marché, une courbe de demande fonction du prix, un niveau de concurrence avec des produits ou services plus ou moins comparables, un niveau d’information concernant les acheteurs potentiels, et bien d’autres choses qui s’apparentent aux composantes de la logique de la loi de l’offre et la demande.