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Le futur des biotech françaises : De la relance à la reconquête

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Écrit par Daniel Bretonès
Catégorie parente: Messages
Catégorie : Messages du Président
Publication : 28 février 2021
Affichages : 766

L’absence d’entreprises françaises parmi celles capables de mettre rapidement sur le marché un vaccin efficace contre le SARS-CoV-2 a surpris les commentateurs qui s’appuient sur leur connaissance du grand groupe mondialisé qu’est Sanofi (36 Milliards € de CA et 7,28 milliards de bénéfice net en 2020). Ils ont été déçus lorsqu’ils ont appris que le vaccin de Sanofi ne serait pas disponible avant 2022 et que l’Institut Pasteur de Lille en partenariat avec le groupe Merck annonçait la fin des essais cliniques de son vaccin expérimental sur le SARS-CoV-2.

Ce sont deux jeunes pousses, l’une allemande « BioNTech » avec Pfizer et l’autre américaine « Moderna » qui ont produit les vaccins innovants à base d’ARN messager (ARN-m) capables de juguler le virus à plus de 94 %. Outre le succès technologique et industriel que représente la mise en production rapide de ces vaccins les retombées sont économiques pour ces deux entreprises et vont se chiffrer par milliards de dollars pour les deux gagnants (15 milliards de dollars de CA supplémentaires générés par Pfizer et Moderna et prévus pour 2021).

Au pays de Pasteur dont les chercheurs François Jacob et Jacques Monod de l’Institut Pasteur démontrent l’existence de l’ARN m en 1961, c’est la stupéfaction. Leurs travaux sont à l’origine du Prix Nobel de physiologie et de médecine qu’ils obtiennent en 1965 avec André Lwoff sur le sujet.

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MV=PT secouée par le numérique ?

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Écrit par Bernard Biedermann
Catégorie parente: Chronique
Catégorie : Bernard Biedermann
Publication : 5 février 2021
Affichages : 1566

La fameuse équation M.V = P.T issue des réflexions des monétaristes les plus connus, David Hume, John Hicks et Milton Friedman, synthétise un lien théorique selon lequel : à vitesse de circulation (V) et volume de transactions (T) constants, la hausse de la monnaie en circulation par la Banque Centrale (M) se traduit par une hausse globale des prix. Cette théorie a pu être vérifiée empiriquement de 1960 à 2007 sur des économies en fonctionnement normal.

A partir de 2008, des études ont montré que le niveau d’augmentation des prix s’est décorrélé de la hausse de la masse monétaire (M à 8 % et P à 2%) qui est continue jusqu’en 2020. Cette décorrélation a donné lieu à plusieurs interprétations. Pour les monétaristes, V et T étant constant sur le court terme, c’est M qui agit sur P alors que pour les keynésiens c’est le système des prix qui agit sur M.

Depuis 10 ans, les banques centrales (États Unis, Japon, Europe), utilise le Quantitative Easing, (en français « assouplissement quantitatif ») l’instrument qui favorise la création monétaire directement et indirectement et qui avait pour objectif de relancer l’investissement par des taux d’intérêt bas et par une relance globale. Les montants ont été très importants. De 2010 à 2014, 3500 milliards de dollars par la FED et 2600 milliards de titres achetés par la BCE depuis 2015. En termes de croissance et d’inflation les résultats sont plutôt mitigés, mais quel aurait été le scénario si rien n’avait été fait ?

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Le déclin de la classe moyenne supérieure

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Écrit par Nadia Antonin
Catégorie parente: Chronique
Catégorie : Nadia Antonin
Publication : 3 février 2021
Affichages : 8502

Les classes moyennes supérieures, qualifiées également de ménages aisés, font partie des 20 % de la population française dont le revenu est supérieur à 2 300 euros par mois. Situés entre les très riches partis en exil fiscal et les moins riches qui bénéficient des politiques de solidarité, les classes moyennes supérieures sont « matraquées fiscalement » comme le déclare Virginie Pradel, présidente de l’institut de recherche fiscale et économique de l’Institut fiscal Vauban. Cette dernière explique ce matraquage fiscal « par le fait que ces derniers (NDL : les Pouvoirs Publics) ont bien compris qu’ils ne pouvaient plus s’acharner exclusivement sur les « riches », lesquels constituent, en raison de leur expatriation, une espèce de contribuables en voie d’extinction. Restaient et restent donc à dépouiller les classes moyennes supérieures que l’on pourraient schématiquement présenter comme pas assez pauvres pour passer sous les fourches caudines de notre fiscalité, et pas non plus assez riches pour partir ou investir dans des œuvres d’art défiscalisées, lesquelles demeurent toujours l’apanage des contribuables les plus aisés. Les classes moyennes supérieures sont devenues les « vaches à lait » de la fiscalité. Alors qu’elles sont le maillon le plus solide de la société française, elles s’interrogent aujourd’hui sur leur devenir.

Dans un rapport intitulé « Sous pression : la classe moyenne en perte de vitesse », publié par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en mai 2019, les auteurs s’intéressent à la « pression » que les citoyens se situant au milieu de l’échelle sociale subissent depuis les années 1980. Ils révèlent que le constat est alarmant.

Face à ce constat, il faut revoir les discours alarmistes sur les inégalités en France car les prestations sociales et les prélèvements ont permis de réduire l’écart de niveau de vie des Français entre classes moyennes et classes populaires.

En outre, depuis quelques années, nous observons que les classes moyennes supérieures sont déclassées alors que les riches sont toujours plus riches (voir le rapport de l’ONG Oxfam sur les inégalités publié le 25 janvier 2020).

Ainsi, après avoir démontré que les politiques fiscales et sociales menées depuis quelques années ont conduit à un délitement des classes moyennes, en particulier supérieures, nous réfuterons une société dans laquelle les classes moyennes ayant disparues, il ne restera plus que des riches et des pauvres.

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Favoriser le travail plutôt que l’assistanat

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Écrit par Nadia Antonin
Catégorie parente: Chronique
Catégorie : Nadia Antonin
Publication : 14 janvier 2021
Affichages : 3578

L’assistanat est trop développé en France. Nous assistons à un rejet de la valeur travail : plutôt que travailler, certains comptent sur les allocations et aides diverses. Les comparaisons internationales révèlent une certaine « exception française ». D'aucuns parlent de la France comme « la patrie des mille et une allocs ! ». Pour Éric Brunet, auteur de « L'obsession gaulliste » publié en 2017, "l'obsession de l'autocélébration du dogme de l'assistanat est le cœur de l'idéologie française". Après avoir cité le proverbe chinois : "Donne un poisson à un homme, il aura à manger pour un jour ; apprends-lui à pêcher, il aura à manger pour tous les jours de sa vie", cet auteur en conclut que "la générosité publique française, la plus importante du monde, donne mais n'apprend pas". Pour Daniel Martin, « la culture de mépris du travail a favorisé l’abandon à l’État du soin de tout réglementer, de garantir emploi, logement et santé à un peuple dont trop de citoyens ont une mentalité d’assisté ».

Après avoir examiné dans un premier temps le poids de l’assistanat dans l’économie française, nous reviendrons dans un second temps sur la culture de l’assistanat avant de se pencher sur la question de savoir s’il faut élargir le revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes âgés de 18 à 25 ans qui sont sans ressource.

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  1. Après l’Internet des Objets, l’Internet des Paiements
  2. A qui profite le confinement ?
  3. Colloque ANDESE 2020 - Esquisse d'une Économie nouvelle
  4. Remise Prix de Thèse 2020
  5. Les deux thèses concernant la situation économique
  6. Dette française : s’endetter pour s’appauvrir !
  7. Donnéeticien et analyste de données : quelques questions fondamentales
  8. La main invisible devient aveugle
  9. Les fondements économiques du droit de propriété
  10. Les dangers des applications bancaires sur smartphone 

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