Le déclin de la France : utopie ou réalité ?
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1. Introduction
En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz comme Président, le Professeur Amartya Sen comme Conseiller et le Professeur Jean-Paul Fitoussi comme Coordinateur, avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République.
Cette Commission avait reçu pour mission d’identifier les limites du produit intérieur brut (PIB) en tant qu’indicateur des performances et du progrès social, de réexaminer les problèmes liés à sa mesure, de déterminer les informations complémentaires pouvant être nécessaires pour parvenir à des indicateurs du progrès social plus pertinents, d’estimer la faisabilité d’instruments de mesure alternatifs et de discuter de la présentation appropriée des informations statistiques.
Pour organiser son travail, la Commission Stiglitz – Sen – Fitoussi avait retenu trois domaines de réflexion : 1) les questions de mesure du PIB ; 2) le développement durable et l’environnement ; 3) la qualité de vie.
Les principales recommandations du rapport remis en septembre 2009 avaient été les suivantes :
- - Le PIB ne peut constituer l’unique indicateur de la performance économique et du progrès social. Le PIB ne reflète pas le bien-être économique. Il s’agit notamment d’améliorer la mesure des services publics (éducation santé et autres services non marchands) et de prendre en considération la richesse, la production non marchande des ménages et la sécurité. En juin 2020, Joseph E. Stiglitz déclarait : « Débarrassons-nous du PIB ! ».
- - Le progrès social ne doit pas être considéré sous un angle purement matériel. La qualité de la vie dépend aussi de facteurs non économiques comme la santé, les liens sociaux, la sécurité, les aspects environnementaux ainsi que la subjectivité de chacun.
- - La performance économique et le progrès social doivent être évaluées sous l’angle de la soutenabilité.
Qu’avons-nous retenu du rapport Stiglitz – Sen – Fitoussi ? Quid du concept de « bonheur – ou bien-être national brut » (BNB) qui a pour ambition de remplacer le PIB et redéfinir la notion même de progrès ? Quel est l’état des lieux de la France face à cet objectif ?
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Prix de thèse 2022, sélection des travaux
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Le jury du Prix de thèse animé par le Pr. émérite Jean-Jacques Pluchart de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne a sélectionné les travaux ci-dessous.
La thèse de Jean-Marie John-Mathews s’est vue attribuer la notation la plus élevée, ce dernier est le lauréat de l’édition 2022 du Prix ANDESE de thèse.
Les quatre autres nominés se voient attribuer chacun une mention d’Honneur pour la qualité et l’originalité leurs travaux.
L’espace-temps économique
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Dans cet article, je suggère une vision alternative de la logique des flux de prévisions qui agissent en permanence sur la conjoncture économique. Cette approche se justifie par le fonctionnement du système économique actuel bien différent des modèles néoclassiques et keynésiens.
Le système économique actuel fonctionne sur la base de nouvelles caractéristiques :
- Un haut niveau de complexité à toutes les étapes de l’entreprise, innovation, conception, caractéristiques et fonctionnalités des produits et services, fabrication, logistique, stratégie vente, sécurité, SAV, …
- Une mondialisation systématique qui s’accompagne de possibilités immenses, de contraintes culturelles et juridiques inattendues, de surprises, et bien entendu, de fortes dépendances à risque et d’incertitudes à gérer dans un contexte qui impose des prises de décisions rapides.
- Un immense environnement de flux d’informations permanents et nécessaires à toutes les étapes de la production et de la consommation.
- Une numérisation omniprésente, obligatoire, souvent complexe, par laquelle le travailleur, le consommateur, le citoyen, les objets, n’exercent leurs activités qu’en n’utilisant des données.
(https://theoreco.com/macroeconomie-mondialisation/le-numerique-cest-leconomique-683.html ).
Dans ce nouvel environnement, les comportements des entreprises et des consommateurs, dans la réalité, et en tant qu’hypothèse de base des théories, doivent être révisés en intégrant la vision de l’ochlonomie qui permet aux entreprises, aux institutions, aux consommateurs et à l’État de tirer pleinement parti du système technique fondé sur l’informatique, l’internet et l’intelligence partagée. Les activités de prévisions sont de plus en plus, nécessaires et difficiles.
Le mal-fondé de la suppression des tickets de caisse et de carte bancaire
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
Plus la fraude augmente en France, plus certains s’ingénient à mettre en place des mesures qui facilitent la tâche des escrocs. L’exemple de la non-impression systématique des tickets de caisse, de carte bancaire ou des bons d’achat en est un exemple parmi tant d’autres. Certains commerçants malhonnêtes risquent de profiter de ces mesures pour arnaquer le consommateur.
Outre la crainte d’un accroissement de la fraude, d’autres pièges plaident en faveur de l’abandon d’une telle disposition.
Après avoir examiné les thèses avancées pour justifier la fin des tickets de caisse, des facturettes de carte bancaire, des bons d’achat ou des tickets promotionnels, nous en démontrerons les risques.
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