Europe/Chine : Les traités inégaux et le réveil de la mémoire chinoise
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La pandémie Covid 19 a remis au premier plan les questions de souveraineté nationales en France et en Europe notamment en matière de semi-conducteurs pour le secteur automobile. Dans un article datant du mois d’août 2018 1 nous avions alerté alors sur l’extrême dépendance européenne en matière d’industrie électronique. Le leader mondial et allemand de la robotique industrielle « Kuka » s’est laissé acquérir en 2016 par le chinois Midea. C’est en 2018 que le chinois Tsinghua Unigroup a racheté le français Linxens positionné sur les connecteurs à carte à puces pour lecteurs électroniques , le paiement sans contact et les contrôles d’identité. Ces deux transactions auraient alors été prohibées aux États-Unis mais dans le contexte d’hyper-libéralisme bruxellois et de manque de réaction des autorités allemande et française, les investisseurs chinois ont permis à la Chine de se renforcer sur des segments clés de l’industrie électronique.
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Prix ANDESE de Thèse 2021
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Le jury présidé par le Professeur émérite Jean- Jacques Pluchart, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, communique les résultats de cette édition 2021 du Prix.
Lauréat :
M. Philippe DAVADIE pour sa thèse de l’Université Paris II Panthéon-Assas.
Le Directeur sûreté un personnage en quête de légitimité : Une analyse organisationnelle de la fonction sûreté.
Nominés avec Mention d’Honneur ( par ordre alphabétique) :
Mme Morgane CURE pour sa thèse de : de l’Ensae / Institut Polytechnique :
Competition in the digital era: Evidence from the hotel industry.
Mme Caroline DEMEYERE pour sa thèse de l’Université Paris-Nanterre :
Gouvernance publique et collaborations gouvernement / associations dans le public.
M. Joël NTSONDÉ pour sa thèse de Mines Paris Tech / PSL :
Entre utopies et actions collectives comment accompagner les territoires vers l’éco-circulaire.
Mme Huyen TRAN pour sa thèse de l’Université du Luxembourg :
Aménagement vert et structure de la ville
Le lauréat et les mentions d’honneur recevront leurs trophées le 6 octobre 2021 à l’Hôtel de l’Industrie - 4 place Saint Germain des Prés 75006 - Paris.
Cette cérémonie est placée sous le parrainage exclusif de l’AFER, association française d’épargne et de retraite, représentée par son Président.
Remise du Prix ANDESE du Financier 2021
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Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance récompense Carlos Tavares, qui a réussi une fusion à 40 milliards d’euros entre Fiat Chrysler (FCA) et Peugeot SA pour donner naissance au quatrième groupe automobile mondial.
Ce mariage intervient après une trajectoire sans faute. En 2014, lorsqu’il prend la tête de Peugeot SA, Carlos Tavares trouve un groupe en grande difficulté financière qui a dû mettre en place un plan de sauvetage avec le soutien de l’État et un partenaire chinois Dong Feng. Il redresse de façon spectaculaire Peugeot SA qui génère désormais des marges dignes des constructeurs haut de gamme allemands. En un peu plus d’un an, il remet sur pied Opel qui perdait de l’argent depuis deux décennies.
Aujourd’hui, le directeur général de Stellantis est bien parti pour réussir une opération d’une toute autre ampleur : le mariage entre Fiat Crysler et Peugeot SA.
Du « Bitcoin » aux « Stablecoins »
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Pour qu’un bien soit considéré comme une monnaie il faut au minimum qu’il puisse répondre à trois problèmes :
a) il doit pouvoir être un instrument qui assure les échanges ventes et achats ( effet de transaction ).
b) il doit pouvoir être conservé permettant de séparer les ventes et achats sur plusieurs périodes , facilitant l’épargne et par extension le crédit.
c) il doit enfin être assez stable pour permettre l’évaluation des objets en particulier ceux qui sont négociables.
Les « Cauris » coquillages (utilisés en Afrique de l’Ouest jusqu’en 1940 en concurrence avec le Franc C.F.A.), les anneaux de cuivre pour les transactions internes et les anneaux d’or pour les relations internationales (Égypte ancienne) anneaux de pierre de 4 à 350 cm de diamètre dans l’Ile de Yap (en Micronésie) utilisés jusqu’au XXème siècle ont été des monnaies internationales. Les métaux précieux (or et Argent) répondent très bien à ces définitions, mais leur quantité dépend de la diligence des habitants à aller en profondeur pour rechercher ces cauris ou de l’efficacité des chercheurs d’or. Ainsi les produits utilisés comme monnaie dépendent de leur production . Dès qu’une découverte entraîne une forte augmentation de leur « masse »,il se produit des hausses de prix ,dans la mesure où il n’y a pas un développement équivalent des biens produits .Ainsi dans « La Réponse au paradoxe de Monsieur de Malestroict » Jean Bodin a inventé la théorie quantitative de la monnaie.
La monnaie-papier issue du développement des « lettres de crédit » a d’abord été émise en représentation de l’or déposé dans une Banque centrale (La banque de Saint George à Gènes créée en 1407.accepte des dépôts d’or en 1586 et émet des « papiers » représentatifs). Malgré la condamnation de l’usure les prêts se développent sous la forme de prêts à la grande aventure et de crédit classique s’il y a « change »de monnaie. Malgré l’ affirmation de l’économiste Dutoit, en réponse à John Law, suivant lequel la monnaie -papier n’avait pas d’avenir, celle-ci s’est quand même développée. Mais les banques centrales ont cherché à contrôler les émissions .Le plus récent exemple est la condamnation par des tribunaux US de la BNP pour avoir utilisé le Dollar dans des opérations hors du domaine US mais illicites en droit américain.
Ainsi les monnaies n’ont vraiment été contrôlées par les banques centrales que depuis que la Banque d’Amsterdam (1609) a donné à la monnaie papier son acte de noblesse. Même encore à l’heure actuelle il y a des créations de monnaies non contrôlables qu’elles soient émises par les entreprises( crédit interentreprises) ou même par le public ( par carte de crédit). Les monnaies cryptées permettent-elles de sortir du système de contrôle des banques Centrales ? tel est le problème qui est posé par leur existence.
Une troisième étape est venue avec la possibilité de créer des monnaies virtuelles. Pour les étudier il faut analyser la première d’entre elle c’est-à-dire le Bitcoin, celles qui l’ ont suivi et enfin celles qui sont émises en représentation de monnaies réelles.
Pour analyser les cryptomonnaies il faut donc séparer le bitcoin des autres monnaies imitées du Bitcoins et les « stable coins » dont le premier exemplaire est le « LIBRA » devenu « Diem ».