Sauver l’Euro pour sauver l’Europe : de l’intérêt du fonds européen de solidarité financière et de la mutualisation des dettes libellées en Euro.
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Depuis l’affolement des bourses au mois de juillet 2011 et le décrochage du CAC 40 en-dessous de 3000 points les marchés ont subi les contrecoups directs de l’endettement public français (1 600 milliards €) et des pays de l’Europe du Sud. Par ailleurs le déficit de la balance commerciale qui sera voisin de 75 milliards € en 2011souligne l’érosion de la compétitivité de l’outil industriel qui subit la concurrence des pays émergents. La croissance économique française alimentée depuis des années par des injections de crédit à la consommation et par des augmentations salariales qui ne produisent que peu d’effets en termes de croissance. Alors que l’Allemagne et l’Europe du Nord ont joué la compétitivité industrielle et la spécialisation en comprimant les coûts, l’Europe du Sud a joué la relance par la consommation sans réelle croissance si ce n’est celle des dettes. Le clivage européen est bien là et il s’appuie sur une monnaie commune l’Euro dont la gestion est source de tensions entre la France et l’Allemagne. L’Allemagne forte d’une tradition de stabilité monétaire héritée du Deutschemark prône une monnaie forte alors que ses partenaires du Sud laisseraient filer la valeur de l’Euro par rapport au dollar.
Des Etats qui gèrent leurs économies comme des entreprises
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Les contraintes qui s’imposent aux politiques économiques depuis la crise de 2009 concernent la majorité des états. Augmentation des niveaux de chômage, déficits publics, déficits extérieurs (à l’exception de la Chine, l’Allemagne, le Japon, la Norvège ….), niveau d’inflation très surveillé et taux d’intérêt à un niveau si bas qu’il n’y a pratiquement plus de marge de manœuvre.
L’idée que nous suggérons dans cet article est que les gouvernements ont de plus en plus tendance à diriger leurs économies mondialisées sur la base d’une vision, selon laquelle l’économie doit être pilotée de la même manière qu’une entreprise.
L’analyse faite par beaucoup de gouvernements se fonde sur l’idée que seule la demande extérieure pourrait relancer l’investissement domestique et donc l’emploi puis la consommation.
Cela se concrétise par des objectifs de baisse des coûts salariaux, de hausse de productivité, d’économies d’échelle et de salaires constants, pour permettre aux exportateurs d’être plus compétitifs. Ces objectifs contribuent d’ailleurs à maintenir le taux d’inflation à un taux conforme aux recommandations. Parallèlement, la politique monétaire doit veiller à ce que la monnaie nationale ne s’apprécie pas trop par rapport aux monnaies des pays importateurs (à tel point que certains ont proposé la sortie de l’euro pour les pays les plus déficitaires). Dans les faits tous ces objectifs s’inscrivent dans le cadre d’une forte intention de maîtriser le périmètre international dont dépend l’économie.
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« Double Dip » ou « Inflation »
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Est-ce une malédiction dont les deux termes forts antipathiques sont de style « Beaumarchais : ou la maladie vous tuera ou ce sera le médecin » ! Aussi nous faut-il analyser les deux aspects de ce dilemme et voir s’il n’y a pas une troisième solution qui devrait s’imposer d’elle-même (en n’oubliant pas la prédiction de Virgile : « les Dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre. »)
I le danger du « Double Dip »
La reprise aux Etats-Unis a lieu .Même si la croissance au Ier Semestre n’est que de 0,8 % elle est positive et en sensible amélioration au 2ème trimestre ( 1,3 % )par rapport au 1er (0,4 %).Les trois piliers de l’économie : la construction ,l’automobile et les stocks sont plutôt en reprise mais cela n’est pas suffisant pour résorber la masse de logements « forclaused « par des propriétaires qui les ont achetés « non recourse » et ont pu les abandonner lorsque la valeur de leur résidence atteignait un prix sensiblement inférieur au coût de leur « Mortgage »
Les différents plans de soutien à l’économie (Quantitative Easing 2 et 3) ont permis d’éviter une catastrophe mais ils n’ont pas suffi à relancer l’immobilier. Il serait donc utile de faire un 3ème Q.E.pour compenser la faiblesse actuelle de la vitesse de circulation de la monnaie (le V de la formule de Fisher). Cette dernière s’est, en effet, ralentie devant les craintes mondiales posées par les difficultés de la 2ème monnaie mondiale l’Euro. Cette opération aurait deux avantages : mettre un peu plus d’argent dans le public pour faciliter la reprise des investissements immobiliers, mais, comme elle aurait aussi « l’avantage » d’inquiéter les investisseurs internationaux, cela ferait baisser le dollar et faciliterait le commerce extérieur(politique dite « de dévaluation concurrentielle »).
Le catalogue électronique
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
La mise en place d’un catalogue électronique est primordiale pour celui qui veut se lancer dans le commerce électronique.
Selon la définition de l’OCDE, le commerce électronique (e-commerce en anglais) est la « vente ou l’achat de biens ou de services, effectués par une entreprise, un particulier, une administration ou tout autre entité publique ou privée, et réalisé au moyen d’un réseau électronique ». Il s’effectue notamment au moyen de courrier électronique, de la toile, des catalogues électroniques, des transferts électroniques de fonds, etc. Il est d’usage de distinguer cinq grands domaines en matière de commerce électronique :
- L’échange électronique entre entreprises appelé « Business to Business » ou entreprise à entreprise en ligne ;
- Le commerce électronique à destination des particuliers appelé « Business to Consumer » ou entreprise à consommateur en ligne ;
- L’échange électronique entre une entreprise et une administration appelé « Business to Administration » ou entreprise à administration en ligne ;
- L’échange électronique entre une administration et une personne privée appelé « Administration to Consumer » ou administration à consommateur en ligne ;
- L’échange électronique entre particuliers appelé « Consumer to Consumer » ou échange entre consommateurs.
Après avoir rappelé en quoi consiste le commerce électronique, penchons-nous sur le concept de « catalogue électronique ».