2012, année de la reprise ?
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Les spécialistes de la conjoncture dépriment.
L’Euro paraît condamné. En effet les atermoiements allemands lorsqu’il s’est agi de sauver la Grèce ont donné aux milieux financiers internationaux l’impression que l’Europe n’était pas, même dans sa version réduite (la Zone Euro), capable de se construire. L’Echec de MF Global, essentiellement investi en obligations européennes, a montré au « Monde Entier » que spéculer sur le développement harmonieux de l’Europe était une erreur majeure et que l’on pouvait SANS RISQUE vendre à découvert tous actifs européens et acheter des « naked » C.D.S.s ou plus spéculativement encore jouer sur des C.F.D.s.
Les difficultés que l’on rencontre pour confirmer l’accord selon lequel les Banques acceptent VOLONTAIREMENT une « réduction» de 50 % de leurs créances (pour éviter, s’il s’agissait d’un amortissement forcé, l’activation des CDS grecs, dont personne ne connaît l’importance) montrent l’importance du problème posé et les risques rencontrés. Mais la décision de faire cet « haircut » a suffi pour provoquer un malaise dans le monde bancaire comparable à celui provoqué par la faillite de Lehman Brothers. Les banques n’ont plus confiance les unes dans les autres. Aussi pour essayer de comprendre comment va se comporter l’année 2012 il nous faut voir les raisons du pessimisme actuel et celles qui justifient un optimisme certain.
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Marchés et Notations, deux notions malsaines dont on ne peut pas se défaire
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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On parle constamment de la « domination » des Marchés. Par contre on critique tout le temps le rôle néfaste des Agences de Notations, leurs conflits d’intérêt (elles sont prises entre les sociétés qui les financent et l’obligation de donner un avis « objectif »). Or, si tout le monde a parfaitement conscience que ces deux mots « Marché » et « Notation » veulent dire (approximativement), personne n’en analyse le caractère réel. Il nous faut donc les étudier et voir comment on pourrait les aménager pour les rendre moins nocifs.
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L'approvisionnement en ligne" ("e-procurement") dans les entreprises
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
Avec l’apparition du commerce électronique, les relations d’affaires ont changé. De nouveaux liens entre les entreprises (« Business to Business ») se sont développés et de nouvelles applications technologiques sont nées, en particulier dans le domaine de la gestion des approvisionnements tels que l’EDI, les ERP (« Enterprise Resource Planning »), le SCM (« Supply Chain management »), le SRM (« Supplier Relationship Management ») et « l’e-procurement ».
Dans le contexte actuel de crise économique à l’échelle internationale, la gestion des achats est devenue un enjeu stratégique et « l’e-procurement » est de plus en plus utilisé dans les entreprises ainsi qu’au sein de l’Administration dans le cadre de la dématérialisation des achats publics. L’approvisionnement en ligne s’impose comme une pratique incontournable pour gérer et optimiser une part importante des activités d’approvisionnement.
Approche très attrayante pour la gestion des relations entre les acheteurs et les vendeurs, ce nouveau mode de gestion des approvisionnements n’est pas restée un mythe mais est devenu une réalité d’après des enquêtes menées par des sociétés de veille technologique et stratégique comme Deloitte Research et Forrester Research. En d’autres termes, l’approvisionnement en ligne est devenu une fonction d’entreprise comme les autres.
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Sauver l’Euro pour sauver l’Europe : de l’intérêt du fonds européen de solidarité financière et de la mutualisation des dettes libellées en Euro.
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Depuis l’affolement des bourses au mois de juillet 2011 et le décrochage du CAC 40 en-dessous de 3000 points les marchés ont subi les contrecoups directs de l’endettement public français (1 600 milliards €) et des pays de l’Europe du Sud. Par ailleurs le déficit de la balance commerciale qui sera voisin de 75 milliards € en 2011souligne l’érosion de la compétitivité de l’outil industriel qui subit la concurrence des pays émergents. La croissance économique française alimentée depuis des années par des injections de crédit à la consommation et par des augmentations salariales qui ne produisent que peu d’effets en termes de croissance. Alors que l’Allemagne et l’Europe du Nord ont joué la compétitivité industrielle et la spécialisation en comprimant les coûts, l’Europe du Sud a joué la relance par la consommation sans réelle croissance si ce n’est celle des dettes. Le clivage européen est bien là et il s’appuie sur une monnaie commune l’Euro dont la gestion est source de tensions entre la France et l’Allemagne. L’Allemagne forte d’une tradition de stabilité monétaire héritée du Deutschemark prône une monnaie forte alors que ses partenaires du Sud laisseraient filer la valeur de l’Euro par rapport au dollar.