Des politiques industrielles au développement productif : la mutation incontournable
- Détails
- Écrit par Daniel Bretonès - Président de l'ANDESE - Conseiller du Commerce Extérieur
- Catégorie parente: Messages
- Catégorie : Messages du Président
- Affichages : 2665
Le développement économique et l’emploi sont au cœur des préoccupations des Français et le rapport Gallois « Pacte pour la compétitivité de l’Industrie Française » diffusé le 5 novembre 2012 n’a fait que souligner la nécessité de renforcer la compétitivité des entreprises françaises en termes de coûts et au moyen d’innovations sources d’avantages concurrentiels. Le débat rebondit car certains se posent la question de l’intérêt du maintien des 71 pôles de compétitivité disséminés sur le territoire national et les DOM.
Les limites des politiques industrielles
La France a mis en place des politiques industrielles audacieuses dans les années 1970 qui ont permis l’émergence de grands projets concernant le nucléaire, le ferroviaire et l’aéronautique. Ces projets ont été et sont des réussites industrielles dont seul le nucléaire est contesté aujourd’hui par une fraction de l’opinion. Cependant les TGV ne constituent plus une innovation et sont concurrencés par des trains chinois ou allemands. Les centrales nucléaires françaises sont en concurrence avec des entreprises étrangères montrant des solutions techniques équivalentes à des coûts qui peuvent être inférieurs. Ces projets ont été le fruit d’une démarche centralisée appuyée avec succès par les grands corps d’ingénieurs et décidée depuis Paris.
La création d’emplois dans un monde concurrentiel peut s’appuyer comme le montre l’exemple allemand sur des TPE et des PME s’insérant dans un tissu industriel territorialisé et pas exclusivement sur des grands projets centralisés pilotés par des états-majors parisiens.
Lire la suite : Des politiques industrielles au développement productif : la mutation incontournable
L’entreprise en récession
- Détails
- Écrit par Bernard Biedermann
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Bernard Biedermann
- Affichages : 3008
Depuis le début de la crise, les analyses et commentaires ont essentiellement porté sur la macroéconomie, la finance et les relations de pouvoir entre pays. On s’est peu intéressé au comportement des entreprises. Les prévisions pour 2013 tablent sur une croissance européenne faible, nulle pour certain pays, voire négative pour d’autres. Quel que soit le pays il y aura des secteurs en croissance et d’autre en récession. Cet article propose de revoir le comportement de l’entreprise en période de récession en le positionnant par rapport aux hypothèses des modèles postkeynésiens et néoclassiques. Il s’avère que ni l’une ni l’autre ne colle vraiment à la réalité de la récession.
Y A-T-IL ENCORE UN MARCHE FINANCIER ?
- Détails
- Écrit par Jean-Jacques Perquel
- Catégorie parente: Conjonctures
- Catégorie : Notes de conjoncture
- Affichages : 2799
« Un bon banquier n’est pas quelqu’un qui anticipe le danger et l’évite. C’est quelqu’un qui se ruine de façon orthodoxe et conventionnelle en même temps que tous ses confrères afin de ne pas endosser la faute » John Maynard Keynes
Pour comprendre le rôle et l’utilité du marché financier il faut revenir aux considérations élémentaires. Il y a pour une entreprise deux problèmes : celui des flux (c.à.d. sa liquidité) et celui des stocks (c.à.d. ses investissements). Certes, sans liquidité, quelle que soit la valeur des actifs d’une société, celle-ci risque la faillite. Mais si elle n’investit plus, elle est à terme condamnée.
Toute société doit donc mener de front deux politiques en apparence contradictoires : garantir sa liquidité en utilisant des actifs très facilement négociables et l’utiliser pour investir des fonds (propres et/ou empruntés).
Malheureusement, la crise a été partiellement une « crise de liquidité » incitant les autorités monétaires à ne connaitre que ce problème. Cela incite les banques à faire du « Short Termism » et à réduire les fonds mis à la disposition des entreprises pour investir, surtout les petites et moyennes, qui ont en général peu de réserves pour garantir leurs emprunts.
Aussi, pour financer leurs investissements dans un monde dominé par Bâle III et Solvency 2, les sociétés doivent de plus en plus recourir comme en Amérique au Marché Financier, encore faut-il qu’il joue son rôle.
Pour l’analyser, il faut en voir les trois caractéristiques majeures dans le monde actuel : la notion de « Titrisation », celle du « Risque » et enfin celle de la « spéculation ». Mais il faut au préalable analyser les types de marchés qui forment actuellement la trame du Marché Financier.
L’Homo Oeconomicus dans l’idéologie du monde
- Détails
- Écrit par Bernard Biedermann
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Bernard Biedermann
- Affichages : 2726
Le domaine de l’économie est par excellence celui de l’interdépendance. Interdépendance interne, (prix, consommation, production, emploi, taux d’intérêt, épargne,…), interdépendance externe (géographie, climat, institutions politiques, progrès technique, équilibre en politique international,…). Dans cet article nous proposons de manière très concise de considérer l’environnement de l’homo oeconomicus comme une idéologie limitée aux influences qu’il subit dans ses décisions de travailleur, de consommer et d’épargner ;C'est-à-dire, tout ce qui vient de l’extérieur, joue sur ses décisions d’optimisation de son niveau de satisfaction et contribue à ce que l’on appelle le mode de vie.
Lire la suite : L’Homo Oeconomicus dans l’idéologie du monde