Quelles solutions pour relancer… la Crise
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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La situation économique s’améliore dans le monde entier. L’Amérique donne l’exemple avec un chômage tombé à 5,5 % de la masse salariale, une capacité industrielle passée de 60/65 % à 85 et même à 90 % dans certaines industries et des salaires qui commencent enfin à remonter au- delà du taux de la hausse des prix. L’Angleterre a pratiqué les mêmes solutions (austérité interne et augmentation de la masse monétaire) avec le même résultat. L’Allemagne est en plein essor avec un chômage réduit à 6,5 % et depuis quelques années une remontée des salaires qui va même être accélérée par l’établissement d’un salaire minimum de 8,5 euros/heure (même s’il est loin de s’appliquer à tous ceux des salariés jusque-là payés à des taux très faibles). La France n’est pas épargnée par cette reprise grâce à un remarquable effort dans les nouvelles technologies, même si cela n’empêche pas une nouvelle hausse du chômage due aux difficultés de l’immobilier, dues essentiellement aux baisses de prix qui incitent les acheteurs potentiels à retarder au maximum leurs achats (et aggravées par les contraintes de la loi Alur).
L'accélération de la troisième révolution industrielle : quelle place pour l'Europe ?
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Les deux premières révolutions industrielles : la vapeur/le charbon/la locomotive/le télégraphe pour la première ; puis l’automobile/le pétrole/la téléphonie/l’informatique ont transformé l’économie mondiale en moins de 150 ans. L’Europe a tenu un rôle majeur dans ces deux premières révolutions industrielles avec les Etats-Unis.
La troisième révolution industrielle est en route. Elle concerne le croisement de l’Internet, des nouvelles formes d’énergie et celle du traitement des Méga données ou Big data. L’Europe est en retrait significatif par rapport aux Etats-Unis et à l’Asie dans cette troisième révolution. La stratégie de Lisbonne initiée en 2000 par l’Union européenne, destinée à bâtir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde en 2010, a échoué.
Epargne et Investissement
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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L’économie française est minée par un paradoxe classique en période de « déflation » : la consommation baisse et l’épargne augmente. On accuse « la crise internationale » d’être la cause de cette anomalie. Or dans le même temps les USA et la Grande Bretagne améliorent leur situation. Certes ces deux pays ont relancé leurs économies par des pratiques financières « non conventionnelles » que l’Europe avait refusées avant le 22 Janvier 2015, mais ils ont également recréé la «Confiance » qui fait défaut dans notre pays.
Les Français n’osent pas « trop » consommer car ils ont peur du chômage et vont chercher dans des placements quasi non rémunérés, vu les taux très bas actuels, une fausse solution à leurs problèmes. Cela suppose, pour comprendre comment sortir de ce dilemme, une analyse des comportements d’un des trois « Stakeholders » c’est-à-dire les « financeurs du développement des entreprises » (les « épargnants »).
Quel avenir pour l'assurance maladie ?
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Même si les projets d’une réforme complète de l’assurance maladie ne passionnent pas encore les foules, il serait souhaitable que les politiques s’y intéressent de plus près. Et ceci pour au moins trois raisons : un déficit chronique dont on ne voit pas la fin, une dégradation de la qualité des soins notamment à cause de la désertification et, l’évolution de la pratique médicale.
Pour certains, la philosophie du « médecin de famille » est en voie de disparition à cause, de la pluridisciplinarité des soins, de la croissance continue des innovations techniques, d’une population vieillissante et de la nécessité de la prévention. Ainsi, la priorité d’accès aux soins est de plus en plus différente d’un individu à l’autre; la demande du sportif de haut niveau n’est pas comparable à celle du senior.
Mais la préoccupation de l’économiste est avant celle du déficit qui devrait atteindre 14 milliards en 2020 ! Les défauts et dérives du système actuel sont bien identifiés : faible responsabilisation du corps médical et des assurés, complexité et coûts excessifs des services administratifs, management rigide et surtout, contrôles de gestion et maîtrise des budgets velléitaires.