Faut il revoir la théorie de la valeur ?
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- Écrit par Bernard Biedermann
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La notion de valeur économique se décline principalement en trois approches distinctes : la valeur d’usage, la valeur d’échange et le prix naturel. Les économistes classiques n’avaient pas retenu la notion d’utilité, plus tard Condillac puis Say expliquent la valeur d’échange par l’utilité des marchandises. Le prix naturel serait le prix observé sur le marché si le salaire horaire était uniforme pour tout type de travaux.
La notion de valeur a toujours été un des fondements des théories économiques que l’on ne pourrait évidemment pas exposer en quelques lignes. On peut néanmoins se reposer la question de la valeur dans le contexte économique actuel.
A l’occasion de la remise du Prix de Thèse par l’Association Nationale des Docteurs en Sciences Economiques l’ANDESE, Michel Edouard Leclerc a suggéré aux professeurs d’université de revoir cette notion de valeur. Son vécu de l’économie au quotidien et sa formation d’économiste appuient avec force cette nouvelle suggestion.
Dans les lignes qui suivent nous proposons quelques faits actuels et concrets susceptibles d’inciter à la réflexion : Complexité et changement de fonctionnalité, impacts issus d’autres produits et services, mondialisation, nécessité d’introduire le temps conduisent à se poser des questions sur la notion de valeur.
Remise Prix de Thèse 2016
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La Place de Londres est-elle menacée par le Brexit ?
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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La Presse Européenne Continentale insiste sur les conséquences malsaines pour l’Angleterre du Référendum instituant le Brexit. Tous les pays « amis » se proposent, par dévouement, de soulager l’Angleterre du poids de son activité financière. La France, en particulier veut se venger de l’offre anglaise de « tapis rouge » en l’honneur des Français désireux de venir travailler dans un pays aux mœurs fiscales « civilisées ».
Autre complication, au bout de six mois d’incertitude après l’annonce officielle de la Sortie de L’EURO, l’Angleterre n’a pas encore une véritable politique. Le Chancelier de l’Échiquier Hammond voudrait faire durer la négociation au-delà de 2019 pour qu’un nouveau système se mette en place « en douceur » (le Soft Brexit) (c’est-à-dire reporter la rupture à une date non définie Mais les trois Ministres des Affaires Étrangères, tous trois « Hard Brexiteers », mais avec des degrés un peu différents, sont pour une rupture franche dès 2019 permettant de réaliser leur rêve d’un commerce anglais dominant à nouveau les « Mers du Monde ». Certes devant la faiblesse des arguments des Brexiteers Politiques, l’Administration Anglaise donne l’impression de vouloir « prendre les choses en main ». Elle vient d’envoyer à Bruxelles 100 techniciens de haut niveau pour faire face aux représentants des 27 Pays de l’Europe Continentale.
Aussi pour comprendre le problème il faut analyser les avantages de l’Angleterre, les pertes qu’elle risque de faire et voir dans quelle mesure elle devrait en sortir plus forte ou plus faible.
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De la « Moralisation » lors des faillites bancaires
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Charles Kindleberger a écrit « Manias, Panics and Crashes » en 1978. Pour lui, lors de la mise en liquidation d’une banque, la solution « évidente » pour éviter une intensification de la crise était de faire appel au « Prêteur en dernier ressort » (chap.8) dont une version, édulcorée, puisque limitée aux banques systémiques, était le fameux « Too big to fail ».
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