L’Ubérisation de la Finance
- Détails
- Écrit par Jean-Jacques Perquel
- Catégorie parente: Conjonctures
- Catégorie : Notes de conjoncture
- Affichages : 2254
L’ « Ubérisation »correspond à un double phénomène.
A) Une société créée ex-nihilo propose ses services pour mettre en contact un particulier demandeur d’un service et un autre particulier qui est prêt à le lui fournir. Comme elle communique avec ses « clients » par le réseau Internet elle peut rapidement en multiplier le nombre et ce à un coût minime pour les utilisateurs.
B) Le développement de la « Société d’ Intermédiation » est d’autant plus grand qu’elle a choisi une activité, soit gérée par des oligopoles (taxis), soit encombrée de règlements tatillons et gênée par une fiscalité excessive (Banques, Compagnies d’Assurance).
Cette « révolte » contre les excès d’ « oligopolisation », de normes abusives et de fiscalité excessive a lieu dans tous les secteurs, aussi bien dans la Banque que dans les activités de tous les jours. Aussi pour analyser l’ « Ubérisation » de la finance, nous verrons l’historique de ce « phénomène » lié au développement de l’Internet, dans le cas de la Banque et essayerons d’envisager quel peut être l’avenir de cette « Ubérisation ».
Vers une nouvelle croissance zéro ?
- Détails
- Écrit par Bernard Biedermann
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Bernard Biedermann
- Affichages : 2888
Une économie à croissance zéro peut elle être en équilibre ?
Depuis quelque temps, notamment aux Etats-Unis, on fait l’hypothèse d’un ralentissement de la productivité des facteurs de production et donc du revenu. On se fonde sur le constat d’une diminution du nombre des brevets et des d’innovations. Avant d’imaginer les conditions d’une économie à croissance zéro, revenons sur la définition de la croissance et celle de l’équilibre.
Vers une hausse programmée des taux
- Détails
- Écrit par Jean-Jacques Perquel
- Catégorie parente: Conjonctures
- Catégorie : Notes de conjoncture
- Affichages : 1517
Les trois « Qualitative Easings » (Q.E.s) de 2008,2010 et 2012 et les baisses successives de taux d’intérêt ont enfin atteint leur objectif : relancer l’Economie Américaine. Les deux premiers Q.E. ont en fait partiellement échoué. En effet par manque de « Confiance » les détenteurs de fonds ont privilégié les opérations à court terme : Ainsi ils ont accumulé des réserves monétaires très importantes, ils ont développé des opérations de « Carry Trade » (rappelant ainsi les mouvements de « hot money » de l’entre-deux –guerres), ils ont accumulé des achats d’objets d’art à des prix exagérés. Parmi les détournements de la monnaie vers des opérations dont le but économique n’est que partiellement utile à l’amélioration du P.N.B. national, il faut ajouter une grande partie des nombreuses fusions et acquisitions réalisées depuis le début de la crise. Elles ont souvent été réalisées par des entreprises qui ont recherché une fusion avec des concurrents pour réduire les frais de gestion plutôt qu’une synergie qui assure leur croissance. En outre, vu l’abondance d’argent toutes ces opérations ont été effectuées à des prix anormaux. Seul le troisième Q.E. s’est révélé efficace ramenant la confiance et la reprise de l’emploi.
Doctorat : le projet d’arrêté du Ministère fait des vagues
- Détails
- Écrit par Daniel Bretonès
- Catégorie parente: Messages
- Catégorie : Messages du Président
- Affichages : 2038
Dans une société orientée vers la production de connaissance la formation doctorale est un facteur de compétitivité et d’attractivité pour les économies délivrant ce diplôme. Les conditions de formation des doctorants, de délivrance des thèses et d’insertion des docteurs sur le marché du travail « public et / ou privé » sont donc des paramètres incontournables pour mesurer la qualité des travaux et de leurs retombées. L’Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion (ANDESE) est particulièrement concernée par ce débat sur l’évolution du Doctorat.
Lire la suite : Doctorat : le projet d’arrêté du Ministère fait des vagues