La "maladie" de la réunionite en France
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La réunionite chronique est devenue une véritable maladie dans les entreprises. Le concept « réunionite » est un terme péjoratif qui, en théorie des organisations et en gestion des ressources humaines, désigne le « fait d’organiser de trop nombreuses réunions, causant ainsi une perte d’efficacité, car prenant sur le temps de travail effectif des personnes ».
1 - La réunionite en France
"La réunionite, cette maladie si française ..."
La réunionite, cette tendance à organiser des rendez-vous pour débattre de tout et de rien, constituerait une spécialité française. D'après un sondage IFOP réalisée en ligne du 5 au 12 septembre 2018 auprès d'un échantillon de 1.001 personnes représentatif de la population cadre, 92 % des cadres passent 27 jours par an en réunion soit 3 jours de plus qu'en 2016. Cet accroissement est dû à une hausse du nombre moyen de réunions hebdomadaires. Malgré une baisse de la durée moyenne des réunions, les cadres passent en moyenne quatre heures chaque semaine en réunion.
Pour les entreprises européennes et américaines, la réunion sert à prendre des décisions alors qu’en France, la réunion permet l’échange d’information qui avec de la chance, débouchera peut-être sur du concret. En outre, en France, il est de bon ton d’arriver en retard, les mains dans les poches, sans avoir réfléchi au thème de la réunion.
Cérémonie de remise du Prix de Thése 2017 - ANDESE
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La cérémonie de remise du Prix de thèse 2017 et des accessits a eu lieu le 3 octobre 2018 sur la place de Paris.
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Elle est parrainée par Michel Édouard Leclerc.
Comment expliquer l'absentéisme en France ?
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Selon une étude d'Ayming-AG2R La Mondiale, l'absentéisme en France est passé de 4,59 % en 2016 à 4,72 % en 2017, soit en moyenne 17,2 jours d'absence par an et par salarié (contre 16,8 jours en 216) avec des disparités selon les secteurs d'activités, les régions et l'âge des salariés.
Plusieurs facteurs sont à l'origine de l'augmentation du taux d'absentéisme en France et notamment la qualité de vie au travail. De nombreuses tentatives ont été lancées pour améliorer la qualité de vie au travail. Il y a quelques années, on a même évoqué le concept de "bonheur au travail". Plus récemment, le plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), initié en octobre 2017 en associant les acteurs économiques et les partenaires sociaux, a pour ambition de "donner aux entreprises les moyens d'innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois en associant mieux les salariés aux résultats des entreprises". Selon l'économiste Pascal Salin, cette "réforme est inutile et dangereuse". Dans un article du journal Le Monde datée du 19 mai 2018, cet économiste met l'accent sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) que la Commission européenne définit comme "l’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes" est une notion indissociable de celle concernant la qualité de vie au travail. Le bien-être au travail est un facteur déterminant pour rendre l'entreprise plus performante et plus responsable. Il est un gage pour une diminution du taux d'absentéisme.
La question se pose alors de savoir si toutes les conditions sont réunies en France dans le domaine de la gestion des ressources humaines pour répondre à tous ces défis.
Une industrie électronique européenne puissante existera-t-elle un jour ?
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- Écrit par Daniel Bretonès
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C’est l’ensemble du secteur de l’électronique européen avec des applications dans la robotique où dans les composants qui est visé par le plan Chine 2025. En 2016 ce sont les robots Kuka, leader mondial de la robotique industrielle qui ont été rachetés en Allemagne par le chinois Midea. Les Chinois ne cantonnent pas leur appétit à l’Allemagne et c’est maintenant le fabricant de semi-conducteurs Tsinghua Unigroup qui est sur le point d’acquérir le français Linxens (500 millions € de CA). Il est clair qu’un groupe comme Linxens, spécialiste de connecteurs de carte à puce à des lecteurs est convoité par de nombreux groupes industriels. Linxens intervient également dans le paiement sans contact, les contrôles d’accès ou les transports.
Sans vision stratégique à long terme sur les segments de marché de l’électronique et leur intégration dans un écosystème puissant et mondialisé au plus haut niveau de l’Etat la probabilité de construire un ensemble franco-européen apparaît très mince. Sans cette vision ce sont des fonds de capital investissement qui orientent les fusions dans l’industrie et les banquiers, Crédit Suisse est conseil de cette opération, qui financent les prêts permettant l’acquisition de Linxens par Tsinghua à 2,2 milliards €.
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