Les taux négatifs et leurs conséquences
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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A l’origine de la finance moderne les « Templiers » et les « Goldsmiths » anglais étaient détenteurs des réserves d’Or et d’Argent des Gouvernements et se faisaient rémunérer pour ce service .Ce sont des cas typiques de taux d’intérêt négatifs puisque ces métaux étaient au Moyen-Age les formes normales de la monnaie. Par contre dès que ceux-ci utilisaient les fonds déposés chez eux pour aider au rachat de prisonniers ou faire des « prêts à la grande aventure » , ils se faisaient rémunérer à un taux positif et croissant en fonction de la durée et du risque. Or à l’heure actuelle les taux des emprunts sont pour les monnaies «fortes » de plus en plus négatifs. On donne à cela une explication simpliste : on a émis beaucoup d’argent grâce aux « Quantitative Easings Q.E.s» américains, leurs équivalents Anglais et Japonais et maintenant la Banque Centrale européenne B.C.E.les imite avec une grande prudence (seulement 60 milliards par mois). En fait, il faudrait retourner l’analyse en tenant compte de l’exemple historique des monnaies métalliques : il n’y a pas assez de dynamisme dans les pays à monnaies fortes pour utiliser à bon escient les fonds qui ont été « inventés ».Mais ce raisonnement est un peu limité. Il faut aller plus loin et voir pourquoi les fonds ne trouvent pas de débouchés rentables qui justifient des taux positifs. Pour cela il nous faut analyser les dérives financières qui tentent de rendre inefficace la politique neo-keynésienne actuelle, les conséquences économiques des décisions de Banques centrales qui entraînent l’existence de taux négatifs et les efforts pour ranimer la confiance, seule solution à un retour à une situation « normale », c’est-à-dire où des taux positifs et hiérarchisés assurent un développement durable.
La fiscalité du numérique
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Le numérique est un secteur particulièrement lucratif. Ainsi, en 2030 un dollar sur cinq sera généré, au niveau mondial, par le secteur des TIC (source : ARCEP). Il en résulte une intensification de la concurrence entre les géants du secteur comme Google, Apple, Yahoo, Amazon, Facebook, etc. Mais qu'en est-il de ces géants du numérique et de la fiscalité ?
De la fracture numérique à la fracture cognitive
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Laurent Gille dans son ouvrage intitulé "Les dilemmes de l'économie numérique" rappelle que le "concept de fracture numérique est né avec la bulle internet à la fin des années 1990, à un moment où internet semblait submerger le monde."
Le concept de "fracture numérique" ("digital divide") renvoie à l'idée de division en deux groupes : d'un côté, ceux qui bénéficient de l'économie numérique et de l'autre, ceux qui en sont exclus.
Conçu au départ comme une forme d'exclusion des personnes n'ayant pas accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC), cette expression a évolué. Désormais, ce dernier vise non seulement les inégalités liées à l'accès matériel aux TIC mais également les inégalités liées à leurs usages. On est passé de la notion de fracture numérique à celui de fracture cognitive ou de "fracture numérique au second degré"("second order digital divide").
Lire la suite : De la fracture numérique à la fracture cognitive
Quelles solutions pour relancer… la Crise
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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La situation économique s’améliore dans le monde entier. L’Amérique donne l’exemple avec un chômage tombé à 5,5 % de la masse salariale, une capacité industrielle passée de 60/65 % à 85 et même à 90 % dans certaines industries et des salaires qui commencent enfin à remonter au- delà du taux de la hausse des prix. L’Angleterre a pratiqué les mêmes solutions (austérité interne et augmentation de la masse monétaire) avec le même résultat. L’Allemagne est en plein essor avec un chômage réduit à 6,5 % et depuis quelques années une remontée des salaires qui va même être accélérée par l’établissement d’un salaire minimum de 8,5 euros/heure (même s’il est loin de s’appliquer à tous ceux des salariés jusque-là payés à des taux très faibles). La France n’est pas épargnée par cette reprise grâce à un remarquable effort dans les nouvelles technologies, même si cela n’empêche pas une nouvelle hausse du chômage due aux difficultés de l’immobilier, dues essentiellement aux baisses de prix qui incitent les acheteurs potentiels à retarder au maximum leurs achats (et aggravées par les contraintes de la loi Alur).