Le « bitcoin » ne doit pas être la monnaie de demain
- Détails
- Écrit par Nadia Antonin
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Nadia Antonin
- Affichages : 2971
1. Remarques liminaires
Dès la première moitié des années quatre-vingt-dix, les banques centrales se sont penchées sur les implications du développement des monnaies électroniques privées pour la politique monétaire, le bon fonctionnement des systèmes de paiement, la protection des consommateurs et commerçants, la protection contre la criminalité. Ainsi, dans une étude menée par la Direction des Études économiques et de la Recherche et publiée dans le Bulletin de la Banque de France de juillet 2001 on peut lire : « Les porte-monnaie électroniques, dont les promoteurs ciblent en général les transactions courantes de petit montant entre ménages et commerçants de détail, représentent une menace potentielle pour la demande de billets émis par la banque centrale ». (…). Les auteurs de l’étude évoquent également les risques liés au libre développement de systèmes de paiements concurrentiels. Ainsi, « l’utilisation généralisée de monnaies électroniques privées, émises librement par des institutions non bancaires constitue une menace d’une déconnexion à la marge entre le taux d’intérêt à court terme piloté par la banque centrale et les taux d’intérêt pertinents pour l’économie ». « Dans une approche de type institutionnel, la question que la monnaie électronique pose au régulateur est celle de l’équilibre à préserver entre la nature de bien public de la monnaie et sa nature de bien privé, créé dans une perspective de profit ».
Lire la suite : Le « bitcoin » ne doit pas être la monnaie de demain
Faut-il s’extasier devant les taux de croissance des pays dits « émergents » ?
- Détails
- Écrit par Nadia Antonin
- Catégorie parente: Chronique
- Catégorie : Nadia Antonin
- Affichages : 3706
1. Introduction
Nombreux sont ceux qui s’extasient devant les taux de croissance, parfois à deux chiffres, des pays dits « émergents ». Mais, comme le font remarquer certains économistes, l’économie de ces pays reste fragile et de nombreux obstacles ou difficultés demeurent. Pour François-Xavier Bellocq, « L’émergence, c’est la capacité d’un pays à transformer sa croissance en développement économique et social durable ». La comparaison entre le classement économique mondial de pays comme la Chine, le Brésil et la Turquie et l’indice de développement humain (IDH) de ces derniers illustre cette affirmation. Ainsi, la Chine (2ème économie mondiale) a enregistré des taux de croissance allant de 8 % à 10,2 % entre les années 2000 et 2011 alors qu’elle se place au 101e rang pour l’IDH. Sur la période 2002-2011, la croissance a atteint en moyenne 3,8 % par an au Brésil, qui occupe la 6ème place dans le classement économique mondial mais qui est seulement au 85ème rang pour l’IDH. La Turquie, qui a connu un taux de croissance de 6,2 % entre les années 2000 et 2008 (chute de ce taux en 2009), se place au 90ème rang mondial pour l’IDH.
Lire la suite : Faut-il s’extasier devant les taux de croissance des pays dits « émergents » ?
Prix du financier 2012
- Détails
- Écrit par ANDESE
- Catégorie parente: Prix du financier
- Catégorie : Prix du financier 2012
- Affichages : 3806
Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, a été élu « Financier de l'année » 2012 dans le cadre du prix organisé par l'ANDESE, Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion, et l'hebdomadaire Investir-Journal des finances.
Ce prix créé en 1984 distingue la personnalité ayant le plus contribué, au cours de l'année écoulée, au développement de l'activité financière en France. Les nominés sont soumis au vote du jury composé de plus de 300 membres de la communauté financière française. Denis Kessler a reçu le prix du « Financier de l'année » des mains de Jean-Claude Trichet, ancien Gouverneur de la Banque de France et ancien Président de la Banque centrale européenne.
Denis Kessler succède à Augustin de Romanet (2011), David de Rothschild (2010) et René Ricol (2009).
Jean-Claude Trichet déclare : « L'action de Denis Kessler à la tête de SCOR ces dernières années, qui a permis de créer le 5ème réassureur mondial à partir d'un groupe qui connaissait à son arrivée de graves difficultés, est une success story exceptionnelle que le Prix du financier de l'année souligne et consacre avec éclat. La manière dont SCOR a traversé la crise financière, en voyant sa note relevée à deux reprises alors que la plupart des institutions financières suivaient le chemin inverse, est également remarquable. A titre personnel, je tiens également à saluer la constance et la force de son engagement en faveur de la monnaie unique depuis l'origine ».
Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, déclare : « Je tiens à remercier l'ANDESE, Investir-Journal des finances ainsi que l'ensemble des membres de la communauté financière ayant pris part au vote pour l'attribution de ce prix, et je suis particulièrement sensible au fait qu'il m'ait été remis par Jean-Claude Trichet. J'y vois la reconnaissance des performances de SCOR au cours des dernières années. C'est un encouragement pour l'ensemble des collaborateurs de SCOR à poursuivre cette dynamique positive, dans un contexte où l'acquisition récente des activités de réassurance Vie de Generali aux Etats-Unis marque une nouvelle étape de notre développement ».
Retour aux fondamentaux : Les vertus des entrepreneurs redécouvertes
- Détails
- Écrit par Daniel Bretonès
- Catégorie parente: Messages
- Catégorie : Messages du Président
- Affichages : 2606
Les pouvoirs publics sont confrontés en France à une récession en train de s’accélérer. Ils n’ont d’autre choix que de mettre en place des trains de mesures pour relancer la croissance économique au moment où le chômage atteint un pic historique à plus de 3,1 millions d’inscrits à Pôle emploi. L’industrie automobile et l’immobilier, perçus comme des piliers de la croissance depuis les années 1970, sont en récession pour la première et en net ralentissement pour le second.
L’économie française souffre depuis près de 15 ans d’une insuffisance de compétitivité qui a nui au développement international de ses entreprises. A population égale, la France montre un excédent de 33 % de fonction publique et territoriale par rapport à l’Allemagne. L’endettement public national atteindra bientôt l’équivalent du PIB à 2 000 milliards € et le déficit commercial se creuse à plus de 70 milliards € par an.
Lire la suite : Retour aux fondamentaux : Les vertus des entrepreneurs redécouvertes