« Big Data » : le « nouveau pétrole » de l’économie
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1. Introduction
« Data is the new oil » déclarait Clive Humby, créateur de la Clubcard de Tesco.
Régulièrement, une innovation majeure apparaît avec toutes les fois de nouvelles technologies, de nouveaux métiers et de nouveaux enjeux. Après l’ère des « mainframes », l’ère des mini-ordinateurs, l’ère des PC, l’ère du « software » pour améliorer la productivité personnelle, l’ère de l’internet, voici celle du « Big Data ». Les données sont partout et constituent la matière première de notre monde numérique. L’idée du « Big Data » est de transformer toutes ces données brutes en mine d’or car non traitées, ces données ne deviendront jamais des informations et resteront inexploitées. La Revue des Anciens de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) de février 2013 parle de « ruée vers l’or numérique » et rappelle les estimations du cabinet Gartner selon lesquelles « l’application des technologies du « Big Data » représenterait un marché de l’ordre de 36 milliards de dollars en 2013, contre 28 milliards en 2012.
Certains qualifient ce phénomène (déluge de données, notamment non structurées) de « quatrième révolution industrielle ». Ainsi, dans une étude récente, McKinsey Global Institute le qualifie de « nouvelle frontière de l’innovation, de la compétition et de la productivité ».
Ce phénomène, en rupture totale avec l’informatique traditionnelle, va transformer le modèle d’affaires des entreprises et entraîner des opportunités et des contraintes.
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« L’IT consumerization » : un défi majeur pour les entreprises
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
Un certain nombre de nouvelles tendances en plein essor dans le secteur informatique telles que le Web 2.0, l’informatique en nuage (« cloud computing »), l’iPhone, la tablette, le « Bring Your Own Device » (BYOD) et les réseaux sociaux ont dans un premier temps eu du succès auprès des consommateurs, avant de s’imposer aux entreprises sous le nom « d’IT consumerization ». Les responsables informatiques se trouvent confrontés à une prolifération d’appareils personnels au sein de leur entreprise qu’il est nécessaire de contrôler eu égard aux risques encourus concernant la sécurité des données. Mais qu’est-ce que « l’IT consumerization » ?
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Un marché pour les Junior Entreprises
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- Écrit par jean-jacques Perquel
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Motivations :
Les toutes petites entreprises n’ont pas accès aux marchés officiels comme Alternext et ont peu d’espoir de trouver des fonds bancaires grâce au développement de « l’esprit de précaution » qui impose des règlements draconiens aux banques (Bâle III) et aux Assurances (Solvency II)
Restent trois solutions pour leur financement :
L’Etat avec la B.P.I mais dont les fonds vont être partiellement utilisés à escompter les « credits d’impôts » décidés par le Gouvernement.
Les « Business Angels » et des entreprises privées comme l’A.F.I.C. mais les fonds dont ils disposent sont faibles si on les compare à leurs homologues des autres pays développés.
Enfin la Bourse. Il faut noter les réalisations d’Alternativa et d’autres tentatives pour faire appel à une certaine épargne sans tomber dans le piège de « l’appel à l’épargne publique ».
Visiblement cette troisième solution doit être développée, vu l’ampleur de l’épargne financière française (7 % du revenu des ménages, tandis que leur épargne totale est de 17%, la grande majorité de cette épargne étant utilisée pour investir dans l’immobilier), et vu le grand nombre de sociétés de gestion (600) je crois qu’une solution pour développer cette situation repose sur deux critères peu compatibles avec les pratiques actuelles de pseudo-protection de l’Epargne : « Responsabiliser les Intermédiaires » et « Acceptation du Risque par le Public ». En fait ces deux approches sont possibles. Il suffit de voir l’enthousiasme des jeunes Entrepreneurs et des jeunes Traders et d’autre part l’ampleur des spéculations malsaines du Public dans des opérations sans intérêt économique comme les C.F.Ds
Mais pour avancer dans cette étude, il faut aller plus loin dans l’analyse des trois participants : Entreprises, Investisseurs privés et Intermédiaires et poser le problème de la liquidité des titres offerts au public.
Des politiques industrielles au développement productif : la mutation incontournable
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- Écrit par Daniel Bretonès - Président de l'ANDESE - Conseiller du Commerce Extérieur
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Le développement économique et l’emploi sont au cœur des préoccupations des Français et le rapport Gallois « Pacte pour la compétitivité de l’Industrie Française » diffusé le 5 novembre 2012 n’a fait que souligner la nécessité de renforcer la compétitivité des entreprises françaises en termes de coûts et au moyen d’innovations sources d’avantages concurrentiels. Le débat rebondit car certains se posent la question de l’intérêt du maintien des 71 pôles de compétitivité disséminés sur le territoire national et les DOM.
Les limites des politiques industrielles
La France a mis en place des politiques industrielles audacieuses dans les années 1970 qui ont permis l’émergence de grands projets concernant le nucléaire, le ferroviaire et l’aéronautique. Ces projets ont été et sont des réussites industrielles dont seul le nucléaire est contesté aujourd’hui par une fraction de l’opinion. Cependant les TGV ne constituent plus une innovation et sont concurrencés par des trains chinois ou allemands. Les centrales nucléaires françaises sont en concurrence avec des entreprises étrangères montrant des solutions techniques équivalentes à des coûts qui peuvent être inférieurs. Ces projets ont été le fruit d’une démarche centralisée appuyée avec succès par les grands corps d’ingénieurs et décidée depuis Paris.
La création d’emplois dans un monde concurrentiel peut s’appuyer comme le montre l’exemple allemand sur des TPE et des PME s’insérant dans un tissu industriel territorialisé et pas exclusivement sur des grands projets centralisés pilotés par des états-majors parisiens.
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