Marchés et Notations, deux notions malsaines dont on ne peut pas se défaire
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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On parle constamment de la « domination » des Marchés. Par contre on critique tout le temps le rôle néfaste des Agences de Notations, leurs conflits d’intérêt (elles sont prises entre les sociétés qui les financent et l’obligation de donner un avis « objectif »). Or, si tout le monde a parfaitement conscience que ces deux mots « Marché » et « Notation » veulent dire (approximativement), personne n’en analyse le caractère réel. Il nous faut donc les étudier et voir comment on pourrait les aménager pour les rendre moins nocifs.
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L'approvisionnement en ligne" ("e-procurement") dans les entreprises
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
Avec l’apparition du commerce électronique, les relations d’affaires ont changé. De nouveaux liens entre les entreprises (« Business to Business ») se sont développés et de nouvelles applications technologiques sont nées, en particulier dans le domaine de la gestion des approvisionnements tels que l’EDI, les ERP (« Enterprise Resource Planning »), le SCM (« Supply Chain management »), le SRM (« Supplier Relationship Management ») et « l’e-procurement ».
Dans le contexte actuel de crise économique à l’échelle internationale, la gestion des achats est devenue un enjeu stratégique et « l’e-procurement » est de plus en plus utilisé dans les entreprises ainsi qu’au sein de l’Administration dans le cadre de la dématérialisation des achats publics. L’approvisionnement en ligne s’impose comme une pratique incontournable pour gérer et optimiser une part importante des activités d’approvisionnement.
Approche très attrayante pour la gestion des relations entre les acheteurs et les vendeurs, ce nouveau mode de gestion des approvisionnements n’est pas restée un mythe mais est devenu une réalité d’après des enquêtes menées par des sociétés de veille technologique et stratégique comme Deloitte Research et Forrester Research. En d’autres termes, l’approvisionnement en ligne est devenu une fonction d’entreprise comme les autres.
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Sauver l’Euro pour sauver l’Europe : de l’intérêt du fonds européen de solidarité financière et de la mutualisation des dettes libellées en Euro.
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Depuis l’affolement des bourses au mois de juillet 2011 et le décrochage du CAC 40 en-dessous de 3000 points les marchés ont subi les contrecoups directs de l’endettement public français (1 600 milliards €) et des pays de l’Europe du Sud. Par ailleurs le déficit de la balance commerciale qui sera voisin de 75 milliards € en 2011souligne l’érosion de la compétitivité de l’outil industriel qui subit la concurrence des pays émergents. La croissance économique française alimentée depuis des années par des injections de crédit à la consommation et par des augmentations salariales qui ne produisent que peu d’effets en termes de croissance. Alors que l’Allemagne et l’Europe du Nord ont joué la compétitivité industrielle et la spécialisation en comprimant les coûts, l’Europe du Sud a joué la relance par la consommation sans réelle croissance si ce n’est celle des dettes. Le clivage européen est bien là et il s’appuie sur une monnaie commune l’Euro dont la gestion est source de tensions entre la France et l’Allemagne. L’Allemagne forte d’une tradition de stabilité monétaire héritée du Deutschemark prône une monnaie forte alors que ses partenaires du Sud laisseraient filer la valeur de l’Euro par rapport au dollar.
Des Etats qui gèrent leurs économies comme des entreprises
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Les contraintes qui s’imposent aux politiques économiques depuis la crise de 2009 concernent la majorité des états. Augmentation des niveaux de chômage, déficits publics, déficits extérieurs (à l’exception de la Chine, l’Allemagne, le Japon, la Norvège ….), niveau d’inflation très surveillé et taux d’intérêt à un niveau si bas qu’il n’y a pratiquement plus de marge de manœuvre.
L’idée que nous suggérons dans cet article est que les gouvernements ont de plus en plus tendance à diriger leurs économies mondialisées sur la base d’une vision, selon laquelle l’économie doit être pilotée de la même manière qu’une entreprise.
L’analyse faite par beaucoup de gouvernements se fonde sur l’idée que seule la demande extérieure pourrait relancer l’investissement domestique et donc l’emploi puis la consommation.
Cela se concrétise par des objectifs de baisse des coûts salariaux, de hausse de productivité, d’économies d’échelle et de salaires constants, pour permettre aux exportateurs d’être plus compétitifs. Ces objectifs contribuent d’ailleurs à maintenir le taux d’inflation à un taux conforme aux recommandations. Parallèlement, la politique monétaire doit veiller à ce que la monnaie nationale ne s’apprécie pas trop par rapport aux monnaies des pays importateurs (à tel point que certains ont proposé la sortie de l’euro pour les pays les plus déficitaires). Dans les faits tous ces objectifs s’inscrivent dans le cadre d’une forte intention de maîtriser le périmètre international dont dépend l’économie.
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