La lutte contre la cybercriminalité : une nécessité impérieuse
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
L’explosion des données du monde numérique, désignée par le concept de « Big Data », pose de nombreux défis pour la société contemporaine. La sécurisation des données constitue désormais un enjeu majeur et il s’agit dès lors de sensibiliser les esprits à une nouvelle forme de criminalité, appelée « cybercriminalité ».
Selon FireEye, une entreprise spécialisée dans la lutte contre les cyber-attaques de nouvelle génération, il s'est produit en 2013 une attaque informatique toutes les 1,5 secondes contre les entreprises. C'est deux fois plus qu'en 2012, d'après le rapport publié en février 2014. Il y a de manière générale "une expansion mondiale des cyber-attaques", d'après Kenneth Geers, analyste des menaces internationales chez FireEye. Il ajoute que leur "dimension planétaire" rend "la tâche des responsables de la sécurité des systèmes d'information extrêmement complexe". Selon la société américaine Symantec, le préjudice total causé par la cybercriminalité dans le monde s’élèverait en 2012 à 388 milliards de dollars dans le monde et à plus de 1,7 milliards d’euros en France (environ 10 millions de victimes chaque année).
Au total, les profonds changements résultant de la numérisation, de la convergence et de la mondialisation permanente des réseaux informatiques étendent le spectre de la cybercriminalité et apportent chaque jour de nouveaux défis auxquels il faut répondre.
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Les conséquences monétaires de l’affaire BNPPARIBAS
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Le procès BNPPARIBAS est de nature différente des autres procès entamés par des procureurs américains contre des institutions financières. Dans le premier cas il s’agissait de pénaliser le laxisme du secteur bancaire américain qui a laissé le secteur bancaire immobilier détourner la loi Clinton sur les prêts dits « subprimes ». Cela en a entraîné une crise qui a ravagé le monde entier.
Dans le deuxième cas, il s’agit d’une série d’opérations où des « traders » de diverses banques internationales se sont coalisés pour « manipuler » des indices et même le gigantesque marché des devises (plus de 4.000 Milliards /jour). Cette situation a été très grave dans la mesure où elle diminue considérablement la confiance que peut avoir le public dans la communauté financière.
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Que recouvre le nouveau vocable d’iconomie ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
À l’ère du numérique, notamment à partir des années 2000, on a parlé de « net economy ». En France, ce concept a été traduit par « nouvelle économie ». Cette traduction n’est pas satisfaisante car le développement des nouvelles technologies n’a pas fait disparaître les « bons vieux principes » macro et microéconomiques. Ce qui a changé, c’est simplement le lieu de confrontation de l’offre et de la demande. Il est préférable de parler « d’économie en réseau ».
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Réveil Français : Les premiers pas
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Depuis le milieu des années 2000 la littérature économique « grand public » s’est élargie avec des ouvrages traitant du déclin relatif de l’économie Française. Ce courant d’opinion a souligné la baisse de la compétitivité de l’économie française et sa place déclinante dans le commerce mondial. Il a suscité depuis 2010 des commentaires positifs mais également des réactions négatives. En fait la vérité assenée par les chiffres présentés dérangeait. Il a fallu la lente montée du chômage à plus de 10 % de la population active à la fin de l’année 2013 (3,5 millions de chômeurs en catégorie A) pour que le message des économistes dits « déclinistes » soit enfin pris au sérieux. Sous la pression de la Commission européenne et de ses injonctions quant au déficit budgétaire les autorités françaises mettent en place une politique de réduction des dépenses publiques de 50 milliards sur 3 ans, ce qui ne s’était pas réalisé depuis plus de 30 ans !