Vers une nouvelle croissance zéro ?
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Une économie à croissance zéro peut elle être en équilibre ?
Depuis quelque temps, notamment aux Etats-Unis, on fait l’hypothèse d’un ralentissement de la productivité des facteurs de production et donc du revenu. On se fonde sur le constat d’une diminution du nombre des brevets et des d’innovations. Avant d’imaginer les conditions d’une économie à croissance zéro, revenons sur la définition de la croissance et celle de l’équilibre.
Vers une hausse programmée des taux
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Les trois « Qualitative Easings » (Q.E.s) de 2008,2010 et 2012 et les baisses successives de taux d’intérêt ont enfin atteint leur objectif : relancer l’Economie Américaine. Les deux premiers Q.E. ont en fait partiellement échoué. En effet par manque de « Confiance » les détenteurs de fonds ont privilégié les opérations à court terme : Ainsi ils ont accumulé des réserves monétaires très importantes, ils ont développé des opérations de « Carry Trade » (rappelant ainsi les mouvements de « hot money » de l’entre-deux –guerres), ils ont accumulé des achats d’objets d’art à des prix exagérés. Parmi les détournements de la monnaie vers des opérations dont le but économique n’est que partiellement utile à l’amélioration du P.N.B. national, il faut ajouter une grande partie des nombreuses fusions et acquisitions réalisées depuis le début de la crise. Elles ont souvent été réalisées par des entreprises qui ont recherché une fusion avec des concurrents pour réduire les frais de gestion plutôt qu’une synergie qui assure leur croissance. En outre, vu l’abondance d’argent toutes ces opérations ont été effectuées à des prix anormaux. Seul le troisième Q.E. s’est révélé efficace ramenant la confiance et la reprise de l’emploi.
Doctorat : le projet d’arrêté du Ministère fait des vagues
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Dans une société orientée vers la production de connaissance la formation doctorale est un facteur de compétitivité et d’attractivité pour les économies délivrant ce diplôme. Les conditions de formation des doctorants, de délivrance des thèses et d’insertion des docteurs sur le marché du travail « public et / ou privé » sont donc des paramètres incontournables pour mesurer la qualité des travaux et de leurs retombées. L’Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion (ANDESE) est particulièrement concernée par ce débat sur l’évolution du Doctorat.
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Les taux négatifs et leurs conséquences
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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A l’origine de la finance moderne les « Templiers » et les « Goldsmiths » anglais étaient détenteurs des réserves d’Or et d’Argent des Gouvernements et se faisaient rémunérer pour ce service .Ce sont des cas typiques de taux d’intérêt négatifs puisque ces métaux étaient au Moyen-Age les formes normales de la monnaie. Par contre dès que ceux-ci utilisaient les fonds déposés chez eux pour aider au rachat de prisonniers ou faire des « prêts à la grande aventure » , ils se faisaient rémunérer à un taux positif et croissant en fonction de la durée et du risque. Or à l’heure actuelle les taux des emprunts sont pour les monnaies «fortes » de plus en plus négatifs. On donne à cela une explication simpliste : on a émis beaucoup d’argent grâce aux « Quantitative Easings Q.E.s» américains, leurs équivalents Anglais et Japonais et maintenant la Banque Centrale européenne B.C.E.les imite avec une grande prudence (seulement 60 milliards par mois). En fait, il faudrait retourner l’analyse en tenant compte de l’exemple historique des monnaies métalliques : il n’y a pas assez de dynamisme dans les pays à monnaies fortes pour utiliser à bon escient les fonds qui ont été « inventés ».Mais ce raisonnement est un peu limité. Il faut aller plus loin et voir pourquoi les fonds ne trouvent pas de débouchés rentables qui justifient des taux positifs. Pour cela il nous faut analyser les dérives financières qui tentent de rendre inefficace la politique neo-keynésienne actuelle, les conséquences économiques des décisions de Banques centrales qui entraînent l’existence de taux négatifs et les efforts pour ranimer la confiance, seule solution à un retour à une situation « normale », c’est-à-dire où des taux positifs et hiérarchisés assurent un développement durable.